Lettre retrouvée dans les boîtes aux lettres de Silaas Bones, Lewi Inklan, Ella Tailor, Emma Davis, Alena James, Isa Empty, Alice Apsene et Chloe Zegers :
31 décembre 3057 au château Midnight à 23h. Dire Video meliora proboque deteriora sequor. Il est interdit d'être reconnaissable.
Alice Apsene ` lucifer is a woman || ADMIN
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Sujet: Re: Invitation Lun 15 Déc - 22:51
31 décembre 3057 au château Midnight à 23h. Dire Video meliora proboque deteriora sequor. Il est interdit d'être reconnaissable.
Gravé en lettre d'argents sur du papier noir c'était tous ce qu'il y avait. Je retournais mon invitation dans l'espoir de plus d'indications, je fouillais une énième fois l'enveloppe de la même couleur. Rien. Sur ce coup-là ils avaient été avares sur les mots. Le prix de l'argent avait-il autant augmenté que ça ? La présentation était belle c'est vrai, j'adorais l'écriture, mais le peu de mot me laissait un peu sur ma faim. Ils avaient voulu faire cela très chic, ils avaient largement réussis. La sobriété du noir allié avec l'éclat de l'argent. Ce mélange ne pouvait qu'être magique. Tout de même ils auraient pu laisser un indice, ne serais-ce que pour les membres influents de la Géno pour ne pas qu'ils soient perturbé par tant de mystères. En général c'était nous qui étions auréolé de mystères, ça en devenait un paradoxe.
Je n'avais pas été conviée aux préparatifs de la soirée, prétextant qu'il valait mieux que je m'occupe d'affaires plus importante, que les petits nouveaux servaient à cela et que, surtout, l'organisateur suprêmes voulait que ce soit une surprise totale pour le beau monde de la secte. Je ne savais pas vraiment qui c'était, j'avais vaguement souvenir de quelqu'un de jeune qui s'exprimait très bien mais sa tête n'avait pas retenue mon attention, surement parce que j'étais concentrée sur autre chose ou quelqu'un d'autre. Cela faisait un moment qu'ils voulaient faire un truc dans ce genre. Pour surveiller ce monde et éventuellement faire des coups bas. Les invités avaient été trié sur le volet mais j'en ignorais la logique. Avec un peu de chance - ou de malheur dans mon cas - Chloé serait invitée, même si elle devait être méconnaissable il faudrait que je la surveille et que je la suive à la trace. Je pouvais aisément la pister à l'odeur mais une concentration intense d'odeur multiples et variées rendraient mon travail plus difficile. Il allait falloir que je m'entraine pendant le peu de temps qu'il me restait. Ella ? Je ne m'inquiétais pas pour elle. La connaissant je savais parfaitement qu'elle évoluerait avec facilité dans le château, comme chez elle, un peu comme un canard dans un mare.
Restait le problème de la robe et du masque. Il fallait être non-reconnaissable, j'en avais déduit qu'il me faudrait un masque, chose la plus facile à mettre pour ne pas se faire reconnaitre, à moins d'un faux-mouvement. Je devait en trouver un de beau, et classe. Seulement à New-York on n'en trouvait pas tant que ça. On aurait été à Venise à l'époque elle n'avait pas encore disparue, là je ne me serais pas inquiétée. Je ne prendrais pas un simple loup noir. C'était trop facile. Peut-être que j'irais acheter celui que j'avais vu tout en dentelle de métal noir. Je l'avais trouvé magnifique. Espérons qu'il y soit toujours. Sinon je contacterais une personne qui les fabriquait sur mesure. Ça ne courait pas les rues mais j'avais les moyens d'en trouver.
Mais avant tout il fallait que je m'assure de la venue de mes amies. Je contactais Chloé en premier, histoire d'avoir le temps de me préparer mentalement à la surveiller. J'attendis un instant avant d'entendre une voix répondre. C'était Chloé.
« Bonjour très chère ! Je sais que tu es ravie d'entendre ma douce et belle voix au téléphone. Je suis sure que j'ai embellie ta journée. Ne t'inquiète pas je ne vais pas te déranger longtemps. Je ne voudrais pas que tu meure d'admiration pour moi. »
Je l'entendis grommeler à l'autre bout du fil. Je ne fis pas cas de sa remarque cinglante et je continuais.
« Je viens juste de recevoir une magnifique lettre noire, une invitation en fait. Je voulais juste savoir si tu l'avais reçue ou si tu ne faisais pas partie du club VIP de cette soirée. »
Elle me répondit.
« Huhum je vois. Tu veux qu'on y aille ensemble ? Si on allait s'acheter nos tenues toutes les deux ? Ella ? Ouais on l'a prendra peut-être si elle n'ai pas déjà en train de sauter sur le plus chers magasin de la ville. Oui je sais c'est Ella. Bon on se rappelle pour savoir où on va et quand hein ? Allez, à plus ! Passe une bonne soirée et ne rêve pas trop de prince charmant ! »
Je raccrochais pour me concentrer sur mes nouveaux objectifs. Cela n'allait pas être facile. Comment tout coordonner ? Je reposais le téléphone à sa place pour aller m'assoir sur le joli fauteuil bleu que je venais tout juste d'acheter. Ces antiquités étaient rares mais c'était une merveille. Je fermais les yeux pour mieux me concentrer sur ma tache.
« Video meliora proboque deteriora sequor... J'adore. »
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Et une missive s'égara à son tour dans la boîte aux lettres de Silaas Bones.
Isa Empty Feel the Shadow of my Oblivion .
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Sujet: Re: Invitation Mer 17 Déc - 16:12
Et zut. C'pas vrai ça. C'est toujours quand je prends la douche qu'il faut qu'on m'appelle au téléphone. Toujours. À croire que les gens sentent quand je vais sous l'eau. Alors en plus, il fait froid dans le couloir, je suis trempée jusqu'aux os, et les cheveux me dégoulinent sur le épaules. Après que ma mère eut crié mon prénom pour une troisième fois - en entier, avec même mon second prénom - je décidai de m'enrouler dans une serviette en coton, assortie à celle qui tentait de tenir ma crinière humide en place, et m'aventurai enfin dans le couloir peu accueillant et gelé comme la mort. Mes pieds glissaient sur le parquet, et je me défiais de ne pas me casser la gueule, pas avant que je sois sèche, habillée et prête. À tomber, j'entends.
Le téléphone en main, j'écoutais d'un air distrait ce que mon frère me racontait, depuis sa chambre, et je pris l'initiative de m'éloigner de lui, plus par envie d'en finir avec ce coup de fil, que de ne pas vouloir écouter les frasques amoureuses de mon Don Juan de grand frère. Rapidement, une jeune femme me confirma le nom des universités de la ville qui possédaient les options et matières que désirait étudier, ou en tout cas, tester. Je la remerciai très brièvement, et celle-ci raccrocha aussitôt. Bon, elle a compris que j'avais d'autres choses en tête, et qu'elle avait bien rempli ses fonctions.
Un sourire vint s'immiscer sur mes lèvres. j'allais enfin pouvoir revenir sous la douche, terminer de laver mes cheveux, de me bichonner, de me réchauffer, et de passer trente piges à coiffer mes cheveux. Au moment où j'allais atteindre la porte de la salle de bain, j'entendis cette fois la voix de mon père s'élever. Sur le moment, je crus tellement m'échauffer que j'apercevais déjà la vapeur d'eau s'élever de moi, et mes yeux devenir foudroyants.
Alors je pris mon mal en patience, et toujours dans cette tenue très légère et qui ne me réchauffait pas du tout, je me dirigeai vers le salon, où mon père me tendait d'un air avenant une lettre. Je fus surprise sur le coup, car d'habitude je n'avais pas de courrier papier, ou alors quand c'était mes bulletins, mais Papa ne souriait pas... Et de plus, la lettre était d'un magnifique noir de jais. Tout en remettant en place la serviette qui tenait mes cheveux, je la pris, remerciant mon facteur de père, et je fis amie-ami avec le chauffage. Les fesses collées au radiateur, et dos à la fenêtre, j'ouvris délicatement l'enveloppe, et découvrit avec stupeur une invitation, écrite en lettres d'argent sur le même fond noir.
« 31 décembre 3057 au château Midnight à 23h. Dire Video meliora proboque deteriora sequor. Il est interdit d'être reconnaissable. »
J'étais extrêmement incrédule. Comment pouvais-je avoir été invitée à un bal masqué !? Moi, la gamine qui était rêveuse comme pas possible, et peu célèbre, ni même élève d'une université, académie ou autre. Je n'y croyais pas. Mon doute laissa rapidement place à une euphorie grandissante, me faisant sourire à tout va, illuminant ainsi ma tête des mauvais jours quand le téléphone sonne.
Comme si on m'avait annoncé la venue sur Terre des dieux de l'Olympe, je me mis à sautiller, excitée comme une véritable pu-puce. Bon sang, j'allais à un bal masqué ! Ma mère était sortie de la cuisine exprès, me regardant avec un air amusé, tout comme mon père. Je comprenais à l'absence de commentaires qu'ils étaient d'accord pour me laisser y aller. Ca allait être génial ! Bella ! Tu vas à un bal masqué ! Oui, merci Bella, je sais ! Allez : il fallait que je me trouve quelque chose à mettre. Une robe ? Non, je n'aime pas les robes. Et le masque ? Un masque vénitien bien sûr ! Je connaissais une super boutique d'antiquités qui en vendait de magnifiques, et comme la vieille dame qui s'en occupait me connaissait très bien - passant la plupart du temps dans son magasin à l'aider - elle allait sûrement m'aider.
Mais le problème de la robe revenait au triple galop. C'était assez ennuyeux. Je n'aimais pas le fait d'attirer l'attention. Et les robes y participaient. Mais comme je serai masquée, personne ne saura que c'est vraiment moi. Mais... Je ne savais vraiment pas. Peut-être que la vieille dame saura me conseiller là-dessus. P'pa et M'man étaient bien trop subjectifs pour me conseiller avec la sagesse de Miranda. C'était le nom de la vieille dame.
« Je suis dans ma chambre. Que personne ne vienne me déranger ! »
Mes parents acquiescèrent, vaquant ainsi à leurs occupations, et je savais également que Liorth m'avait entendue. Et puis s'il essayait de rentrer, il se prendrait la porte dans le nez. Voilà tout. Je courus comme une dératée à l'étage, me lavant très rapidement les cheveux, et je retournai dans ma chambre, choisissant mes sous-vêtements à la va-vite, mon jean de la même façon, et j'enfilais en pull en col-V pour ensuite me jeter sur mon ordi.
Mes doigts pianotèrent très rapidement sur le clavier, mettant en route le moteur de recherche, et plusieurs idées me vinrent à l'esprit. J'allais regarder quelles étaient les modèles de robe qui me plaisaient, sans pour autant qu'elles soient adaptées à moi, étant horriblement... Normale et peu plaisante... Et je choisis ensuite un site qui s'occupait de vendre des costumes d'époque, certains datant réellement du dix-septième siècle. Mes lunettes sur le bout du nez, les yeux pétillants de curiosité, je m'engageai dans des recherches afin de trouver une tenue de soirée. Enfin, une qui me soit adaptée.
Silaas Bones
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Sujet: Re: Invitation Jeu 18 Déc - 0:06
Tout tranquille que j'étais je ne m'attendais à rien. Ce jour devait être le jour du non-évènement. Pour le coup je m'étais enfermé chez moi à double tours, stores baissés, je ne voulais pas être dérangé par mes voisins, en particulier la vieille aigrie de 60 ans mon ainée qui servait de commère à tout le quartier et qui me préparait tous les jours de bonnes tartes que je jetais dans la poubelle sitôt la porte refermée. Aujourd'hui était le jour de l'homme seul, celui du célibataire endurci se lamentant sur son pauvre sort, l'homme qui réfléchit. A le lire comme ça cela parait idiot. Eh oui je suis un idiot, personne n'avait encore compris ? Je suis un gars qui vient tout juste de sortir de sa belle adolescence qui maintenant ce prend la tête avec des vrais "problèmes d'adultes". Je vous l'ais dis : tout ce qu'il y a de plus idiot.
Reprenons la où l'histoire c'est arrêtée bien qu'elle n'est pas réellement commencée. J'étais chez moi et je m'étais enfermé de l'intérieur. Je ne voulais pas de dérangement. Je désirais mourir pendant une journée et une nuit, mourir ce n'est pas facile surtout quand on veut ressusciter. Je dis ça mais je n'avais pas besoin de rester chez moi pour être "intérieur". Je ne me doutais de rien.
Il était midi passé quand j'entendis une sorte de frottement sur le plancher. Je n'avais pas l'habitude de ce bruit. Qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Je me levais prudemment dans la crainte d'une attaque de vieille surprise. Dans le petit salon il n'y avait rien. Aucun meuble n'avait changé de place. L'obscurité était la même, c'est-à-dire que je n'y voyais strictement rien. Je devait faire attention de ne pas trébucher ni de me faire violer. J'avais cette intuition dans la tête que si je ne me méfiais pas j'attirais trop les gens ce qui leur donnait parfois des idées mal placées.
J'essayais de me concentrer pour détecter une perturbation quelconque. Il y avait le bruit du frigo, les voisins qui se disputaient encore une fois, à part ça il n'y avait rien d'anormal. Je ne vous cache pas que j'étais inquiet. Je téléphonais au numéro que je connaissais le mieux, celui qui me sauvait la mise 3 fois sur 4 sans le savoir 1 fois sur 2. La sonneries résonna pendant de longue secondes angoissante. La voix familière décrocha, j'entendis un doux raclement de gorge signe que mon interlocuteur était là.
« James c'est moi. Euh oui Silaas. Sisi si tu préfères. Écoutes moi attentivement. Je suis dans une situation délicate. Il y a eu un bruit étrange dans mon apart. J'ai peur. NON ! Je ne pleure pas ! Mais si jamais dans deux minutes après avoir raccroché je ne t'ai pas rappelé c'est que plus rien ne va pour moi. Dans ce cas débarque chez moi armé. T'as les clés. Je vais voir. Je te laisse. »
Je reposais le téléphone sans bruit pour ne pas déranger l'agresseur éventuel. J'avais parlé normalement au combiné, une chose un peu illogique. Je soufflais un bon coup pour m'aventurer dans la jungle de ma maison. Je faisais glisser mes pieds tout en me répétant de ne pas paniquer. Une chaise qui trainait par-là fut mise à contribution.
Je me trouvais désormais près de la porte. Je levais un peu plus mon arme improvisé, il n'y avait rien dans l'entrée. Plaqué contre le mur ma main libre glissa contre le mur pour appuyer sur l'interrupteur. La lumière me fit découvrir une enveloppe noire par terre à quelques centimètre de la porte. Elle avait dû être glissée sous la porte. Ouf !! Le bruit devait provenir d'elle. J'essuyais une goutte qui s'était formée sur mon front soucieux.
- Prenons cette lettre et allons la lire, et cette chaise faudrait la poser en chemin. Et James ! De suite ! Une deux une deux une deux... -
Tout ceci fait une de mes cigarettes sur mes lèvres, assis, j'ouvrais l'enveloppe. Plutôt bizarre pour l'époque. Le contenue était tout aussi curieuse. Du noir et encore du noir et oh de l'argent ! Du vrais ? Pas assez pour s'enrichir.
« 31 décembre 3057 au château Midnight à 23h. Dire Video meliora proboque deteriora sequor. Il est interdit d'être reconnaissable. »
Alors je m'étais inquiété pour ça ? J'avais faillis mourir pour ce truc ? Coool ! Ce mot n'anoncait rien de bon. Dans mon crâne ça travaillait. Aimer le bien + Faire le mal + Non-reconnaissable + Château + Noir + Argent = Bal masqué ! Un bal en l'honneur du nouvel an. Un moment que ça n'était pas arrivé. J'étais invité, je ne pensais pas qu'il y aurait du monde important. Pourtant il s'agissait d'un beau château, le plus connu de la côté Est. Il y avait de la loucherie la-dessous. Non ! Même pour vous je ne loucherais pas ! Je me suis assez ridiculisé pour ça ! Quoi ? De la femme ? De l'homme ? Des cavalier(ère)s potentiel(e)s ? Mais je ne veux pas me caser ! Combien de fois je devrais vous le dire ? Si j'y vais c'est pour m'empiffrer et m'amuser ! Parfaitement ! Vous voulez faire un paris ? J'irais alors ! Rien que pour vous faire mentir ! Na !
- Je sais pas dans la m***e moi. Où trouver un masque et un costume potable ? Où trouver l'argent nécessaire ? Je n'avais pas vraiment économisé. -
A SUIVRE
Emma Davis
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Sujet: Re: Invitation Sam 20 Déc - 4:26
La veille du jour de l'an. Et je n'avais rien à faire. Je restais chez moi, seule, sans compagnie. Je n'avais pas de meilleurs amis solitaires comme moi, qui viendrait pour passer les fêtes à boire de l'alcool et fêter comme il se doit. Je n'avais plus de famille avec qui partager ce moment particulier. C'est dans des temps comme ça que je me rendais compte à quel point j'étais séparée du reste du monde. J'avais quelques connaissances que j'avais rencontré, mais je ne les voyais qu'au lycée. Et des gens que je rencontrais dans la rue, mais à date, c'était plus des mauvaises rencontres que des bonnes. Mais après tout, j'étais bien capable de m'amuser seule, sans personne. Je pourrais louer quelques films d'horreur, m'acheter du champagne et quelques canapés. Faire la fête avec moi. La soirée serait tranquille, mais agréable. Je n'aurais pas à avoir de la visite jusqu'aux petites heures du matin. Que je devrais me plier en quatre subtilement pour les faire partir alors que j'étais fatiguée. Je tire quelques avantages à être seule.
Mais mon destin en décida autrement. J'entendis le facteur monter à l'étage. Que faisait-il ici aussi tard ? Je pris un verre de vin. Sûrement une lettre en retard et il venait de la remarquer. Je ris à cette pensée. Quelques fois, il était un peu étourdi. Il se trompait souvent de courrier. Une fois, deux ou trois lettres s'étaient retrouvés chez mon voisin d'en haut. J'habitais un immeuble de quelques locataires, certes, mais ce n'était pas assez pour qu'on se trompe autant. On cogna à la porte. Se trouvait-il que cette lettre retardaire était pour moi ? Bien sûr que non, le facteur s'était sûrement trouvé de nouveau. J'allai répondre et il me la donna dans les mains sans dire un mot. Il quitta les lieux sans un bonjour ni un au revoir. Apparement, venir jusqu'ici l'avait ennuyé profondément. Je ne lui avais rien demandé moi ! Ou à la personne qui avait reçu le courrier. Mais en voyant mon nom sur la lettre, je compris que le courrier m.était destiné. La caligraphie sur l'enveloppe m'était inconnue. Habituellement, je reconnaissais l'écriture car la lettre ne pouvait venir que de deux ou trois endroits.
Je lis la lettre. Un bal masqué ? J'était invitée, c'était quoi ce cirque ? De plus, je ne savais pas de qui la lettre venait. Au château Midnight. Je sais où était l'endroit, c'était bon signe. Mais ça me disait rien de plus. 23 heures ? Il restait une heure avant la soirée. Je souris quand je compris que j'allais passer la soirée à une fête déguisée que de regarder des films. Le programme était déjà meilleur, car me rendre à un endroit connu avec des gens inconnus était un véritable mystère. Excitant pour cette date, non ? Un autre sourire me vint au visage quand je me demandai si je pouvais être accompagnée. J'avais réellement rencontré quelqu'un dans la rue. Une bonne rencontre. J'étais tombée amoureuse de quelqu.un que je connaissais, mais heureusement, on avait continué à se voir. En amis. Et c'était presque impossible pour moi de ne pas être plus près de lui. Mais je ne pouvais le lui dire. Je pris le téléphone près de moi, composai le numéro et attendit la réponse.
« Silaas ? C'est Emma. As-tu reçu une lettre pour une soirée, ce soir ? Si ? Étrange. Dis .. tu es accompagné, ce soir ou tu y vas seul ? Seul ? Alors ... ça te dirait de venir avec moi ? Je veux dire que je pourrais être ta cavalière. Ça te branche ? Parfait. Ici, ça te va ? D'accord. Dans une heure, chez moi. A »
Je raccrochai, ravie. Des occasions ainsi, c'était parfait pour me rapprocher de mon roméo. Même si je n'avais pas l'intention de le lui dire. À moins que l'alcool que j'avais ingurgité fasse leur effet contre moi. Je n'étais pas du genre à prendre une heure pour me préparer, mais l'occasion était là, et je devais la saisir en plein vol. J'allai donc dans ma chambre. Bal masqué. Je devais être méconnaissable, sauf aux yeux de Silaas Bones. Je pris une robe que j'avais dans le fond de mon placard. Heureusement, elle me faisait encore. Je l'avais depuis des années. Elle était blanche, sans bretelles. Comme une robe de mariée. Je pris un masque pleins de paillettes.
45 minutes passèrent. J'étais prête. Il ne restait plus que l'arrivée de Silaas, mon ami. Pour combien de temps, je l'ignorai encore. J'ai toujours l'impression que d'être une amie, une petite soeur pour lui. Je poussai un soupir, mais je refusai de me laisser abattre. Au même moment, la sonnette de l'entrée se fit entendre. Silaas était là. Et en avance. Cheveux bouclés autour de mon masque avec ma robe, je devais faire sensation. Car habituellement, j'avais un style plutôt ordinaire. Décontracté, mais pas trop '' wow '' ... J'alla à la porte, et l'ouvrit, sourire aux lèvres.
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Sujet: Re: Invitation
Invitation
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Dim 14 Déc - 13:54
