After the apocalypse
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 Video meliora proboque deteriora sequor.

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Chloe Zegers
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MessageSujet: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeSam 20 Déc - 21:01

    Postez votre arrivée à la suite de ce topic. N'oubliez pas le mot de passe. Entrez, des serviteurs masqués vous ouvrirons. Ne faites pas des posts trop longs, le topic doit se développer assez rapidement. Quinze lignes grand minimum quand même. Bientôt, un évènement. Ne postez que dans ce sujet pour l'instant, on changera ça plus tard.



    Passez une douce soirée.
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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeLun 22 Déc - 18:02

Video meliora proboque deteriora sequor. Isavideobe9


    Pourquoi faut-il toujours que je n'arrive pas à tenir mes résolutions ? Elles sont toujours fermes, résolument indestructibles et irrémédiables dans mon esprit, et pourtant, j'en reviens à les enfreindre assez fréquemment. Un jour, un amie très proche m'a dit qu'elle n'aimerait plus jamais. J'étais d'accord avec elle. Cependant, elle attirait les gens, sans le vouloir. Elle était gentille et attentionnée, et ne voulait pas blesser ses amis qui n'en étaient plus vraiment. Et elle se retrouvait enroulée dans la même spirale. Ben là, c'était pareil pour moi. Je ne voulais pas vraiment me mettre sur mon 31 ce soir là, ayant décidé que le masque que Miranda m'avait offert, la vendeuse de la boutique d'antiquités, suffirait amplement à me masquer. Et une paire de jeans et un joli bustier feraient l'affaire.

    Mais non. Il a fallu que je la voie. Elle. Cette maudite, pernicieuse, et affreuse... Robe. Oui, blâmez-moi, punissez-moi, déshéritez-moi, j'ai failli à cette décision qui menait un pan de ma vie. Il a fallu que j'achète cette maudite robe noire en satin et tulle. Elle était vraiment splendide, courte, cintrée, elle épousait merveilleusement bien les courbes - ahem - de mon corps. Et puis, elle n'était pas si voyante que ça. Bella, tu as failli à ta mission. Je te déteste. Oui, moi aussi, je me déteste.

    Non mais vraiment... Une robe.

    J'avais repassé cette scène dans le taxi qui m'emmenait vers le Midnight. Et je me rendis seulement compte de là où j'étais après avoir repassé une main nerveuse sur mes cheveux, attachés, s'il vous plaît. Là aussi, j'avais fait fort. M'attacher les cheveux. J'étais peut-être moins facilement reconnaissable de cette façon-ci. Hop, une main sur ma petite pochette en velours ; et me voilà partie vers le château, le masque posé sur mon visage et tenu par des lanières, m'assurant une complète liberté de mouvements...

    On entendait au loin une belle musique. Avait-on remonté le temps ? J'y croyais bien. Des valses d'étoffes se bousculaient devant moi, les gens de la Grande Pomme ayant décidé de se rendre à ce bal majestueux de fin d'année. Mes parents n'y seraient pas, c'était déjà ça. Et puis, je sentais que j'allais vraiment m'ennuyer. Au moins, je verrai de jolies choses, ça suffira à me dire que ma robe aura servi à quelque chose. Oh. J'étais déjà devant la porte. Isa, ma petite, essaie de garder les pieds sur terre.

    Pfffft. Retiens-toi de rire. Pourquoi ? Parce que c'était un jeu de mots bien trouvé, compte tenu de tes capacités au vol... On me regarde bizarrement. Tiens, toi aussi, Bella ? Bon, j'arrête le monologue. Oui, Cassiopée, comme tu veux. Rhoooo. Bon. On me regarde, derrière un masque vénitien magnifique. Alors en tenant un peu plus fortement ma pochette, je relève mes yeux vers le portier, essayant de faire ressortir la couleur aléatoire de mes yeux, quelque peu assortie aux couleurs de mon masque. Que j'adorais, soit dit en passant.

    « Video meliora proboque deteriora sequor. »

    Il s'écarte, et la porte s'ouvre, magnifiquement majestueuse. Et majestueusement magnifique. Allez. Ah oui, j'oubliais : j'ai des talons. Ca allait être une soirée très intéressante. Au moins, j'étais plutôt du genre très peu reconnaissable.
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Chloe Zegers

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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeMer 24 Déc - 16:23

      « Tu es sûre qu'on peut arriver en même temps ? »
      « Hein ? »
      « On est pas censées savoir qui est qui, si j'en crois l'invitation. »

    J'eus pour toute réponse un soupir en provenance de la salle de bain où Alice finissait de se préparer. J'étais personnellement aux prises avec la robe qu'on avait trouvée quelques jours plus tôt dans une petite boutique compressée entre deux grandes enseignes. Y faire entrer Alice n'avait pas été une tâche facile étant donné son goût prononcé pour la grandeur et le luxe et j'avais pu voir une moue de désapprobation se glisser sur son visage lorsque j'avais littéralement couru vers ce qui serait sans nul doute mon futur achat. Le problème n'était pas la robe, en fait. Elle l'aimait bien aussi, la robe. Non, le problème c'était sa couleur et, plus généralement, c'était moi. Pas besoin d'une suite incisive de mots pour que je comprenne le 'Elle est blanche, chérie. T'es pas capable de la garder propre une soirée ; je doute même qu'elle tienne jusqu'à ce qu'on soit chez toi'. C'est vrai, je ne me roule pas littéralement dans le boue mais je suis fortement capable d'y tomber, surtout avec la paire de chaussures que j'avais décidé de porter bien avant de trouver la tenue parfaite. Je n'avais pas trouvé plus hauts niveau talons. Et je sentais déjà, alors que je me préparais, les catastrophes que j'étais sur le point de provoquer. Mon problème n'est pas la maladresse, non. C'est juste que je suis trop enjouée et que je risque à chaque instant de virevolter dans tous les coins et de ternir la blancheur de ma nouvelle acquisition à la suite d'une collision avec un verre bien trop rempli. Enfin oui, c'est de la maladresse.

      « Tu tiens vraiment à être en retard ? Fallait me prévenir, j'aurais apporté de quoi me distraire. »
      « J'ai pensé que les gens du Midnight préfèreraient peut-être te voir arriver sobre. »

    De toute façon, j'étais persuadée qu'elle-même avait dû passer sa journée dans sa salle de bain avant de venir terminer ça ici.
    Avec une célérité toute familière - je suis une adepte des quasi-retards - je terminai de me préparer et sautai dans le taxi que ma chère Elizabeth - celle qui veillait sur moi depuis toujours et surtout depuis le décès de mes parents - avait fait appeler. Elle avait raison malgré son ignorance des faits derniers, pas question pour moi d'y aller à pieds après les aventures auxquelles on avait été confrontées quelques nuits auparavant. Je ne revins pas sur ces évènements malgré l'occasion qui se présentait, maintenant le mutisme qui nous liait, Alice et moi, sur ce sujet-là. Je m'excusait simplement auprès d'elle, une limousine aurait été bien trop voyante selon moi. Elle mentionna alors qu'il était possible que seuls les riches New-Yorkais aient été invités, ce à quoi je ne répondis que d'une allusion à certaines précautions qu'il valait mieux prendre.

    Une fois dans le taxi, je glissai l'adresse de notre destination au chauffeur qui me regarda d'un air un peu surpris. Qu'avait-il ? J'attendis une remarque ; il ne dit mot. Alice et moi fîmes de même et j'observai les lumières de la ville défiler derrière les vitres ayant une dernière pensée pour cette année qui s'enfuyait. Une pensée, juste un au revoir pas d'adieu empli de mélancolie ou de soulagement. Même pas un bilan. Au revoir. Une fois que nous fumes à proximité de la ville de la ville - le château était juste à la limite - et surtout une fois qu'Alice l'eut décidé, nous enfilâmes nos loups. Le blanc du mien s'accordait avec ma robe, et l'or avec mes cheveux. Cette partie-là, je l'avais prise plutôt simple bien que jolie et élégante. Je n'étais pas certaine d'être méconnaissable mais l'effort était là. On arriva alors. Après avoir payé le taxi - et bien payé même, c'était le jour de l'an alors bon... - nous rejoignîmes la porte massive devant laquelle Alice récita ces mots qu'elle m'avait dit tant aimer. La porte s'ouvrit dans un léger crissement (problème d'huile ?) et nous pénétrâmes dans la demeure de... de qui en fait ?
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Gabriel I. Lewis

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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeMer 24 Déc - 17:06

Gabriel observa ses convives depuis la balustrade du premier étage. L'homme en complet noir, un loup d'une couleur tout aussi ténébreuse accroché au regard, connaissait chaque personne présente dans la pièce bien qu'il n'avait encore jamais parlé à la plupart. Il en avait reconnu quelques-uns derrière leurs étoffes et s'amusait à les voir évoluer dans ce décor somptueux qui étonnait même ceux qui étaient pourtant habitués au déploiement de beauté. On pouvait voir l'admiration qui les habitait rien que par le fait qu'ils étaient encore tous dans l'entrée. Il était aussi vrai que les serveurs se glissaient entre eux pour leur proposer mets et rafraichissements sans jamais les inviter à se diriger vers le salon ou à gravir les marches se trouvant en face d'eux. Ils étaient eux aussi masqués, c'était peut-être la raison pour laquelle les convives hésitez même à les interpeller. Le regard de Gabriel finit par trouver une personne l'ayant remarqué - peut-être en avait-il d'autres mais ça, il l'ignorait encore - et ne mit pas plus d'une seconde à en découvrir l'identité. A la vue de sa crinière et de la silhouette qui semblait l'accompagner, il ne pouvait s'agir que de Chloe Zegers. Il se rappela l'époque où ses parents avaient travaillé pour son père qui était alors à la tête de l'organisation. Ils avaient fait un travail formidable et il l'avait bien sûr invitée dans le but de la recruter à son tour. Elle avait toujours été destinée à entrer là et elle ferait déjà partie intégrante de ce cercle si ses parents ne s'étaient pas rebellés et s'il n'avait pas fallut les... calmer. Étant donné le talent de ses géniteurs, devaient être une avocate prometteuse. Il lui adressa un sourire sachant pertinemment qu'elle ne le reconnaissait pas. Tout au plus l'avait-elle vu alors qu'elle n'était qu'une enfant et lui un adolescent lors d'un repas.

23h15. S'il y avait des retardataires, les portes resteraient fermées. L'homme décida alors de faire son apparition. Concrètement, bien qu'étant l'instigateur d'une soirée où régnait le mystère, il devait se montrer. Enfin, se montrer... D'un pas qui résonnait sur les dalles marbrées, il se dirigea vers le haut de l'escalier qui surplombait la salle. Là, il s'arrêta et son charisme fit le reste. La prestance qui se dégageait de lui attira les yeux de ceux qui ne l'avaient pas encore aperçu. Plus les gens se tournaient vers lui, plus Gabriel ressentait en lui une impression de puissance, il avait l'impression de les tenir au creux de sa paume et le sourire triomphant qu'il peinait à réfréner en témoigner. Dans cette salle, se trouvaient des personnes incroyables ainsi que d'autres à l'utilité qui jamais ne pourrait être démentie devant lui. Eux ignoraient, lui savait, c'était ce qui faisait de lui un être supérieur. Il n'ignorait rien de ce qui devait être fait ou éviter. Exactement : supérieur.

« Mes amis, merci d'avoir répondu présent à mon invitation à passer le début de cette nouvel ère en ma compagnie. En votre compagnie. En quelques mots plus concis, bienvenue au manoir Midnight. L'année 3057 est sur le point de s'achever, aucun d'entre vous ne pourra nier qu'elle a apporté en lui son lot de peurs, de joies, de soulagement et de regrets. De vieillesse aussi, mais rassurez-vous mesdames - et messieurs aussi - la beauté orne encore vos pommettes. Je n'ai rien d'un prêtre si ce n'est la tunique noire, je ne vais donc pas me jeter dans un de ces sermons soporifiques dont ils ont le secret. Je cherche juste à vous souhaiter, pour l'instant, et en attendant que les quelques coups de 3058 retentissent, une merveilleuse fin d'année et à vous proposer de vous rendre dans la pièce d'à côté qui sera bien plus spacieuse et appropriée. Nous y avons en plus dressé un petit banquet pour subvenir aux besoins des esprits les plus affamés ou assoiffés. Je vous en prie, suivez-moi. »

Il descendit alors les escaliers dans le silence presque général qui s'était dressé. Dès qu'il fut arrivé au pied des marches, les portes du salon s'ouvrirent comme il avait été convenu dévoilant une pièce à la richesse et au goût peu égalé dans la région. Alors que chacun se pressait avec plus ou moins de vitesse dans la salle, Gabriel se joignit à la foule près à discuter avec quiconque lui adresserait la parole. Beaucoup avaient d'ailleurs commencé à parler entre eux comme si les masques aidaient au dialogue.

[vous pouvez raconter votre entrée même après ce post mais vous ne pouvez arriver après le discours.

Postez dans l'ordre que vous pouvez. Etant donné que tout le monde est en vacances, j'ai pas envie de voir le topic bloqué. ]
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Alice Apsene

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Alice Apsene


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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeVen 26 Déc - 18:49

Video meliora proboque deteriora sequor. Sdvyx4

    J'avais tout préparer très soigneusement. Tout été parfait. Je pensais qu'avec Chloé on aurait été très en retard, mais tout compte fais non. Je ne la blâmais pas mais c'était toujours embarrassant de débarquer alors que plus personne ne vous attend. Bref, les robes avaient été choisies : blanc suicidaire pour mon amie et argent pour moi. Une belle robe, fine en dentelle et en perle qui m'arrivait jusqu'aux pieds. Le masque tant recherché était noir, il partait dans une dentelure d'armature toute simple me recouvrant juste ce qui faut le visage et faisant ressortir un peu mes yeux.

    Dans la salle de bain de Chloé je mémorisais le plus possible son odeur afin de ne pas la perdre, espérant qu'elle ne change pas de parfum au dernier moment sans quoi j'étais perdue... Rectification : ELLE était perdue. Je n'étais pas si orgueilleuse que ça, contrairement à ce qu'on pourrait croire, mais même si elle ne le savait pas que sa survie aujourd'hui dépendais de moi. Je rectifiais une fois de plus mes cheveux que j'avais frisés et laissais lâche. Je sortais, Chloé en avait visiblement terminée avec sa robe, je regardais une nouvelle fois ses chaussures en soupirant. Elles étaient belles mais qu'est-ce qu'elles étaient hautes, et elle soupçonnait Chloé de ne pas s'être entraînée comme elle le devait avant. Elle m'avait promis pour me faire plaisir. Elle tenait ses promesses, mais pas celles qui concernaient le côté pratique de l'habillement. Pas comme une autre qui promettait toujours et ne faisait jamais. Au moins si elle ne bougeait pas elle tenait debout. Je souriais en entendant le taxi, on avait pris ses précautions ! Je ne pouvais pas l'en blâmer aux vues de ce que moi je faisais. On se précipitait dans la voiture, le chauffeur nous regarda d'un drôle d'air en voyant l'adresse, normal les châteaux ça ne courait pas les rues.

    « Video meliora proboque deteriora sequor »

    On entra dans la grande salle. Belle, grande, brillante, magnifique en un mot. Ces messieurs n'avaient pas lésiné sur la décoration. Un serveur passa près de nous, le plateau chargé de boissons - là aussi ils n'avaient pas fait semblant pas mal du tout dommage les masques - j'en pris deux au passage. Un atterris dans ma main l'autre dans celui de Chloé pour ne pas qu'elle se sente lésée.

    « A la tienne, tache de ne pas faire tâche. »

    Tous les invitées semblaient être arrivés quand j'aperçus un homme en haut des escaliers. Il ne me fallut pas longtemps pour reconnaitre en lui un éventuel maître de cérémonie. La tête haute, fier, et bien habillé ce ne pouvait être que lui. Je m'approchais en tirant Chloé par le bras. Cette tête me disait quelque chose, je l'avais bien croisé à la Géno, mais il n'avait pas retenu mon attention. Maintenant qu'il ouvrait la bouche si, il parlait avec une telle aisance et un tel charisme que cela en était hypnotisant. Je me retournais vers Chloé, elle le regardait aussi, comme si elle le connaissait. Je lui murmurais :

    « Quelle allure. J'imagine que c'est un bon parti. Tu le connais ? »

    Ma fascination était toute là seulement je n'avais pas du tout envie de l'approcher. C'était lui qui avait fait tout cela, je l'en félicitais, mais son but ne devait pas être purement fêtard. Il descendit d'un pas mesuré comme il en convenait dans ce genre de soirée je suivis son parcours en lui lançant un regard noir. Des portes s'ouvrirent sur encore plus beau, évidemment, tout le monde s'y engouffra sauf lui qui restait un peu en arrière, il était à côté de nous. Peut-être que Chloé voudrait lui parler, je la pris par le bras. Qu'il essai de la kidnapper et il m'aura sur le dos.
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Chloe Zegers

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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeSam 10 Jan - 15:47

    Comme je savais si bien le faire, je me perdis en ces lieux nouveaux. Mentalement, seulement. J'ignorai jusqu'au conseil d'Alice ne sachant trop s'il m'était destiné ou si elle se le donnait à elle-même. Sans un mot, j'admirai la pièce qui s'offrait à mes yeux émerveillés devant cette symphonie décorative. Je ne pus m'empêcher de comparer le manoir Midnight à un de ces châteaux européens dont j'avais pu voir des photographies miraculeusement intactes. On ignorait alors si ces chefs-d'oeuvre avaient survécu à l'apocalypse. Avant que je n'ai pu m'enivrer de chacune des aspérités du lieu, j'aperçus celui qui semblait être notre hôte de par l'endroit où il se trouvait au moment où je le vis. Allait-il se décider à descendre d'ailleurs et nous autoriser à profiter de plus de liberté ? Je n'avais jamais connu de telle situation et le malaise qui se faisait ressentir par petites touches légères me déconcertait. Il y avait aussi dans les lieux-même une ambiance mystérieuse qui, en plus d'attiser ma curiosité, ne me donnait pas la possibilité d'oublier les circonstances étranges de notre venue. Alors, je ne quittais pas l'inconnu des yeux attendant une quelconque libération tout en notant qu'il n'était pas vraiment âgé d'après ce qu'on pouvait en voir et il en était de même pour la plupart des personnes réunies dans la pièce. C'était le premier point commun que j'arrivai à déceler avec le peu d'informations que je pouvais récolter.

    Finalement, il consentit à parler et prononça son discours. Je restai stupéfaite ; non devant sa qualité d'élocution - elle me semblait prévisible venant de cette personne malgré que mon ignorance s'étalait jusqu'à son nom, j'avais bien essayé de le trouver via internet mais ce fut en vain - mais en entendant le timbre de sa voix. Je ne sais ce que c'était mais il me rappela quelque chose. J'avais déjà entendu des intonations semblables quelque part, même la formulation me semblait familière. Cependant, malgré mes regards insistants et inquisiteurs, je ne parvenais pas à me souvenir. J'avais toujours eu une meilleure mémoire auditive que visuelle mais celle-ci n'avait jamais vraiment été bonne. Tant pis, je devais confondre. Le discours terminé, je suivis Alice qui m'invitait en tirant ma manche à suivre le même chemin qu'elle. A croire qu'on ne se quitterait pas de la soirée...

      « Quelle allure. J'imagine que c'est un bon parti. Tu le connais ? »
      « Un homme qui vit dans un manoir, c'est forcément à classer dans la colonne des bons partis. »

    Parmi les dernières, nous finirent par pénétrer dans le salon alors que je remarquai que mon amie nous avait rapprochées du maître des lieux sans pour autant éviter de garder une certaine distance entre nous et lui. Il semblait à présent s'intéresser à une autre jeune femme et lui parlait. J'essayai de ré-écouter ce son presque familier qui s'échappait de ses lèvres mais, à nouveau, je ne parvint pas à l'identifier. C'était peine perdue, je devais m'être trompée ou l'avoir juste croisé un jour dans une rue, une boutique, un restaurant... Le monde est petit et il m'aurait été facile de mémoriser cette voix si reposante et envoûtante à la fois.

      « Non, je ne pense pas l'avoir déjà vu. Je te le confirmerais s'il voulais bien retirer son masque. A minuit, peut-être... »
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Gabriel I. Lewis

Gabriel I. Lewis


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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeSam 10 Jan - 16:13

Gabriel se mêla donc à ses invités sans pour autant partager jusqu'à leur ignorance et l'innocence qui suintait des pores de beaucoup. Beaucoup, si ce n'est tous, hésitaient d'ailleurs à l'approcher manifestant une pudeur toute banale pour des jeunes gens de leur âge. Lui n'était pas vraiment plus vieux mais il avait eu cette vie qui avait fait de lui... et bien, ce qu'il était devenu aujourd'hui. C'était aussi sans aucun doute son parcours, ses rêves et ses idéaux qui faisaient qu'il était à ce moment-là comme un gosse devant une multitude de cadeaux à ouvrir, présents bien vivants qui se trouvaient éparpillés parmi ses invités. Il ne savait pas par lequel commencer en ce Noël qui avait six jours de retard et dont il comptait à présent profiter à jamais. Songeur ne laissant rien transparaître de sa réflexion, affectant une détente et un naturel total, il parcourut les individus qui emplissaient son salon (c'était le premier salon à vrai dire, il y en avait plusieurs dans sa demeure) des yeux. Un sourire narquois faillit poindre au coin de ses lèvres en voyant les pupilles de certains d'entre eux scintiller devant le buffet. S'il avait pu se permettre plus de libertés, il aurait parié sur le temps qu'il faudrait au premier pour oser se jeter avant les autres sur la séduisante nourriture qui s'offrait à lui. L'héritier Lewis était réfléchi, calculateur, et il ne se laisserait pas aller à un quelconque débordement. Ses lèvres restèrent sceller pour qu'aucune fausse note ne vienne se glisser dans cette soirée qu'il avait espérée et préparée avec tant d'attention. Il ne s'autoriserait aucune distraction.

Loin de la masse des affamés, se tenait une jeune femme aux cheveux ébènes. Le nom d'Isa Empty lui vint presque instantanément à l'esprit. Cette dernière avait découvert son pouvoir récemment, elle était capable de léviter et, sans doute, lorsqu'elle aurait acquis plus de maîtrise, de voler. Il avait exigé et obtenu tout un rapport sur elle, ses habitudes, ses désirs et connaissait une grand partie de son passé dont il pouvait consulter les détails à tout instant. Le pauvre petit agneau qu'elle était ne pouvait pas être en plus grande position de faiblesse. Mais quelle chance elle avait, il ne lui voulait aucun mal. Non, elle lui était précieuse comme quelques autres personnes dans cette salle. Il l'aurait même s'il ne devait consacrer sa soirée et ses prochains jours qu'à elle. Il avait rempli les lieux mais certains des invités, environ la moitié, ne l'intéressait pas vraiment. Ainsi, il s'approcha d'elle sans aucune mauvaise intention à son égard. Cela se fit non sans remarquer que les deux jeunes femmes de tout à l'heure - Alice Apsene, membre de la Geno qui restait encore dans l'ignorance, et Chloe Zegers - le suivaient de près. Si cela les amusait, qu'elles le fassent à leur guise. Sans vraiment y réfléchir, il se composa un visage des plus bienveillants, pris une démarche posée et s'approcha d'Isa.

« Bonsoir Mademoiselle, ravi de vous compter parmi nous. C'est un honneur pour moi que vous ayez accepté de venir en ces lieux. Dites-moi, tout se passe bien ? Ne voulez vous pas une boisson ? »

Il se disposait à tenter de satisfaire chacun des souhaits de ses invités. Beaucoup lui était d'ailleurs possible, il faisait parti des partisans de la thèse selon laquelle l'argent faisait le bonheur. L'argent peut tout acheter. Il avait l'argent. Seulement, son bonheur devait emprunter des chemins tortueux et passer par celui des autres. Oui, Gabriel sentait bien qu'il ne pouvait accomplir seul ses projets et qu'il serait amener à corrompre à nouveau. Ca ne faisait rien, il en avait pris l'habitude et avait même était élevé dans cet état d'esprit.

« J'espère que l'année a été bonne pour vous. »
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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeSam 10 Jan - 19:47

    J'étais stupéfaite. Lorsque les portes du manoir Midnight eurent fermé, le maître des lieux prononça un discours à faire pâlir les plus grand orateurs latins de l'Antiquité. Et encore de nos jours, ceux qui prétendaient savoir bien s'exprimer n'étaient que peu charismatiques comparés à cet homme. Je ne savais ni son nom, si quelle était sa fonction, ou quoi que ce soit d'autres. À quoi cela aurait-il servi de toute façon ? Je suis si peu intéressante, que ce genre de détails ne sont pas pour les personnes comme moi.

    Alors que le discours ne s'éternisa pas malgré les doux effluves de sa voix, un autre salon s'ouvrit, où les invités s'empressèrent d'entrer, et je ne fis que suivre le troupeau de moutons, marchant précautionneusement, perchée sur mes talons. À vrai dire, mettre une robe et des talons m'avait paru être une mauvaise idée, mais l'ambiance, l'aura de mystère qui entourait ce lieu me faisait oublier mon petit malaise. Seule chose qui ne me gênait pas : le masque. J'y voyais parfaitement bien, et je ne le sentais presque pas sur le bout de mon nez. Même sur des talons, je ne voyais pas où menait cette nouvelle entrée. Il fallut que j'attende d'être sur le seuil de la pièce, gigantesque soit-dit-en-passant, pour être une nouvelle fois estomaquée. Littéralement. Mes yeux s'étaient agrandis et ma bouche s'était machinalement ouverte devant une telle splendeur. Je n'avais jamais vu ça.

    Quels drapés. Quel lustre. Quel buffet ! Oh oui, la gourmande que j'étais ne put faire sembler de ne pas remarquer qu'un buffet avait été dressé vers le fond de la pièce, exquis et divinement attirant. Si je voulais continuer à rentrer dans cette robe et ne pas la faire craquer, il vaudrait mieux que je ne fasse que dévorer ce buffet des yeux. C'était donc à contre-coeur que je m'étais dirigée vers un endroit quelconque où ce cher buffet ne serait pas aussi envoûtant à regarder. Peine perdue. Mais bon. Allez. Non... Juste un petit four ! Non, c'est non.

    Même en terrain hostile, soit en terrain où je ne connaissais apparemment personne et où je n'étais peut-être pas vraiment à ma place, je continuais de dialoguer avec mes personnalités multiples. Que voulez-vous ; on ne change pas une schizophrène aussi facilement. C'était surtout histoire de me rassurer. Pourtant, plus les minutes passaient, plus mes épaules perdaient cette allure crispée, pour finalement changer cette posture de bras le long du corps vers une posture bras-le-long-du-corps en face. Oui, l'autre c'était latéral. De face. Je tenais donc ma petite pochette contre moi, où n'étaient entassés que mon téléphone portable et quelques billets, et aussi deux-trois trucs dont je ne me rappelais pas. Au lieu de lorgner à nouveau cette table aux mille mets délicieux, je détournai mon regard au hasard parmi la foule. Et je tombai sur le maître des lieux. On ne pouvait nier qu'il avait une certaine prestance et aisance à se déplacer dans la foule, et surtout à susciter curiosité et jalousie. Je n'éprouvais que de la curiosité pour ma part.

    Oh oh. C'est moi où... Non, non, il était bien en train de s'approcher de moi. Instinctivement j'avais envie de détourner le regard, chercher si ce n'était pas une autre personne vers la quelle il se dirigeait, mais non. Que nenni, il venait bien vers moi. Son air bienveillant ne réussit que très peu à me mettre en confiance, et j'esquissai un très timide sourire quand il fut tout proche.

    « Bonsoir Mademoiselle, ravi de vous compter parmi nous. C'est un honneur pour moi que vous ayez accepté de venir en ces lieux. Dites-moi, tout se passe bien ? Ne voulez vous pas une boisson ? ».

    « Je suis ravie d'être ici. Tout se passe très bien. Et, je comptais aller faire connaissance avec le buffet un peu plus tard... »

    C'était nuuuul. Comme d'hab' en fait. Il fallait bien que j'essaie de paraître moins cruche, mais je crois que c'est loupé. Good job, Bella. Heureusement, j'avais un masque, et si on était amenés à se croiser dans la rue, ce qui est totalement improbable, il ne me reconnaîtrait surement pas, sinon j'étais cuite, et sur mon front serait tatoué « Cruche de service ». Je préfère mon « Timide et inintéressante ».

    C'était gentil à lui de venir me voir, mais il était très intimidant. Très intimidant, oui. Il avait pourtant l'air charmant, gentil, il voulait sûrement me mettre à l'aise. Mais une question vint à mon esprit ; pourquoi moi ? Il ne me connaissait sûrement pas et tant mieux pour lui, j'étais insignifiante ! Il devait y avoir des personnes bien plus influentes dans la salle, et lui faire perdre son temps était une idée qui ne me mettait pas vraiment en confiance. Puis il me demanda si l'année fut bonne pour moi. Je ne pus m'empêcher de sourire un peu plus. C'était une année quelque peu comme les autres, mais un élément avait changé mon quotidien : mon pouvoir. Bien sûr en parler n'était pas au programme.

    « Elle fut bonne en effet, et elle s'est terminée avec plusieurs surprises. J'espère qu'elle l'a été pour vous aussi. »

    Tout en essayant de paraître vraiment à l'aise, je regardais la pièce avec un intérêt soudain, essayant de ne pas trop fixer mon interlocuteur dont l'attitude détendue et extrêmement mystérieuse me rendait beaucoup trop curieuse. Et son masque était beau, aussi.
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Gabriel I. Lewis

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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeDim 11 Jan - 0:46

Gabriel ne lâchait pas son interlocutrice des yeux. Elle était fuyante mais il savait que les lois de la bienséance était de son côté à lui et que la petite fille polie qui résidait en elle lui interdirait de lui fausser compagnie d'une quelconque manière. Ainsi, le propriétaire du Midnight parvenait à introduire un certain plaisir aux allures de sadisme jusque dans la simplicité d'une courtoise conversation entre deux jeunes adultes. Le contentement l'envahissait peu à peu alors qu'il retenait cependant encore une fois ses émotions. Il aimait se sentir supérieur à son prochain, mieux que ses semblables et même plus important que ceux qui lui étaient d'office inférieurs. Non, pire, il en éprouvait l'indicible besoin, il sentait ses entrailles se tordre d'impatience et de manque dans le cas contraire. Il désirait tout dominer, sentir les fils de ces marionnettes qu'il avait choisi avec goût glisser entre ses doigts puis les libérer quelques instants avant de les rattraper en plein envol et de refermer son étreinte étouffante sur eux. Contrairement à certains, ce n'était pas la volonté de faire du mal qui le poussait à agir de la sorte - et même, il sentait au fond de lui que, quoi qu'il fasse et aussi répréhensible que cela puisse être, il œuvrait pour le bien absolu. Un bien que tous ne pouvaient pas comprendre et pour lequel il devait donc rester dans l'ombre. je vous l'assure encore une fois, il ne voulait pas de mal à Isa. En tout cas, pas si on suivait les chemins tortueux du labyrinthe de son raisonnement.

« Je suis ravie d'être ici. Tout se passe très bien. Et, je comptais aller faire connaissance avec le buffet un peu plus tard... »

Voilà qu'elle pensait à son tour à son estomac, le dédain envahit un Gabriel parfaitement stoïque. Si l'envie lui prenait d'organiser à nouveau une soirée, il n'y aurait aucun repas à la clé et chacun viendrait donc l'estomac rempli lui épargnant donc des discours futiles. Et il le marquerait sur l'invitation. En latin ? Non, la plupart de ces ignares ne comprendraient pas déjà que certains avaient dûs, d'après ce qu'on lui avait rapporté, ressortir leur invitation pour prononcer la fameuse phrase. Il vous dirait qu'il n'est pas vraiment colérique, juste perfectionniste et il devient un peu excessif lorsque tout n'est pas parfait. Il ne frappe personne, il fait dans la subtilité mais, effectivement, intérieurement, il s'énerve. Néanmoins, étant donné les circonstances, il fit signe à un des serveurs d'apporter une assiette à la jeune femme pour qu'elle puisse à la fois rester éloignée de la masse qui risquerait de la faire tomber de ses hauts talons et se délecter des mets délicieux dont l'odeur l'attirait.

« Elle fut bonne en effet, et elle s'est terminée avec plusieurs surprises. J'espère qu'elle l'a été pour vous aussi. »

« Cette fin d'année me réjouit aussi. Ce cru fut extrêmement productif. »

Effectivement, la Geno avait plus que bien avancé. Quelques nouveaux membres et surtout de nouvelles découvertes de potentiels inexploités. C'était cependant l'année qui approchait de plus en plus qui se voulait encore plus prometteuse, tout allait s'enchaîner après cette soirée et Gabriel pouvait le sentir jusque dans l'air qui pénétrait ses poumons. D'ici une année, il pouvait en jurer, le monde ne serait plus le même.

« Oh, veuillez m'excuser, j'ai oublié une importante formalité. Je suis Gabriel. »

[désolée, c'est pourri, répétitif et j'ai rien fait avancer x) ]
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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeDim 11 Jan - 2:04

    Quel agaçante manie. Ces gens qui savent pertinemment que vous n'appréciez pas d'être observée avec insistance. Et mon interlocuteur semblait savoir que cela me gênait au plus haut point. J'avais beau fuir son regard, envoûtant certes, il restait toujours aussi plongé dans le mien. Je ne savais plus comment me tenir. Devais-je baisser les yeux et tenter une révérence à monseigneur, ou bien essayer de fuir plus que son regard et d'aller me cacher derrière les somptueux rideaux. J'aurais l'ai mal polie. Plus que lorsque j'avais parlé du buffet.

    Je ne fis que croiser son regard persistant, vu que je n'avais autre chose à faire. Apparemment, pour lui aussi, cette année avait était agréable, et lui avait profité. J'essayais de décrire et percevoir ce que l'hôte de cette belle soirée pensait, mais ça m'était impossible. Je n'y arrivais pas. D'habitude, j'arrivais à cerner les pensées les plus évidentes des personnes qui m'entouraient ou qui me parlaient, mais je n'y arrivais pas pour lui. Comme s'il cachait sous un masque de marbre toutes ses émotions. Et je ne pouvais pas percer cette carapace.

    Un sourire serein ornait le bas de son visage, et alors que je m'étais perdue dans l'harmonie des traits de son visage, je fus brusquement réveillée lorsque je vis ses lèvres se mettre à bouger une nouvelle fois. Et un prénom fut formé par ces mêmes lèvres. Gabriel.

    Tiens je ne m'y attendais pas. J'aurais cru à un nom peut-être moins poétique. Moins élégant, plus commun. Ou bien à un nom pompeux. Avec un Sire ou Lord devant. Je pars beaucoup dans mes délires quand je réfléchis trop longuement à des sujets pareils. Gabriel, donc. C'était un beau prénom, il seyait parfaitement son visage, enfin les bribes que j'entrevoyais, et aussi son masque. J'esquissai un nouveau sourire. Et puis une idée me vint en tête. Peut-être devrais-je lui répondre, et me présenter à mon tour.

    « Enchantée, Gabriel. Je m'appelle Isa. »

    En réponse à un prénom donné, un autre prénom. Mais j'avais parlé trop vite. Il savait maintenant qui j'étais, en dépit de l'anonymat que m'offrait mon masque. Quoique après tout, il ne devait pas y avoir une seule Isa dans toute cette ville. Mais même. Ce n'est pas comme si il savait tout sur moi, non ?

    Mon ouïe fut la seule qui n'était pas accaparée par mon interlocuteur, ce cher Gabriel. J'avais entendu diverses conversations d'un seul coup, portant apparemment sur moi. QUi est-elle ? Comment le connaît-elle ? Quelle drôle de jeune fille... Oui et alors ? Ce n'est pas comme si j'étais vêtue de mon éternel jean et de mes Converses. Et puis, après avoir vu un couple de dames fort bien portantes sortant d'une razzia faite aux alentours de buffet, j'entendis une valse, magnifique valse de Chopin. Valse n°7 en ut dièse mineur, Op 64 n°2. Rares étaient les éditions de ces oeuvres qui nous étaient revenues d'avant l'apocalypse, et un de mes anciens prof l'adorait. Tout comme moi.

    Mais trêve de discussions musicales qui n'intéressaient que moi. Je revins timidement vers le maître des lieux qui se tenait juste devant moi. Je ne savais que dire, et me sentais étrangement inutile. Qu'avait-il à me dévisager ainsi ? Y prenait-il un malin plaisir ?
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Alice Apsene

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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeLun 12 Jan - 19:30

    [HJ : Aucune idée d'histoire, a moins que je me mette à attaquer tous les gens...]

      « Non, je ne pense pas l'avoir déjà vu. Je te le confirmerais s'il voulais bien retirer son masque. A minuit, peut-être... »

      « Tu veux que je lui saute de dessus pour lui arracher ? Autant être sure tout suite. »

    Par chance mes mains se retrouvaient à côté du buffet - poussée par une Chloé trop curieuse pour sa survie mais moi aussi je voulais savoir, la jeune fille avait quelque chose qui me donnait une impression de déjà vu, l'homme aussi - et je plongeais vers un plat vaguement familier à l'odeur alléchante. Mon nez tentait de déceler la moindre trace de poison, chose impossible quand on ne les a pas souvent fréquenté. En désespoir de cause je croquais à pleine dent, rien ne se passa, celui-ci était donc "OK". Je me déplaçais en fonction de mon amie en cherchant une viande délicieuse digne de ce nom, c'est-à-dire saignante, à croire qu'ils n'avaient pris en compte que les désirs de ces deux vieilles commères qui engloutissaient toutes les viandes cuites des alentours.

      * Je vais mourir de faaaaaaaim ! *

    Ce besoin en viande rouge devenait vraiment insoutenable à croire que c'était un besoin essentiel pour ma survie. Ce n'était pourtant pas le sang généralement ? J'avais dû être conçue de travers.

    Une étrange odeur flottait dans l'atmosphère confinée du château. Un je ne sais quoi de trop imposant pour être sain. Si le maître des lieux n'était pas tordu en puissance c'est que le manoir devait être hanté, ou les deux.
    Chloé s'attablait au buffet faisant mine de tergiverser sur son choix pour écouter un peu plus la conversation tant animée de Monsieur Le Roi et d'une demoiselle intimidée. J'écoutais un peu histoire de voir quelles banalités étaient-ils en train de s'infliger.

      « Elle fut bonne en effet, et elle s'est terminée avec plusieurs surprises. J'espère qu'elle l'a été pour vous aussi. »


    Echange d'impression sur l'année passée. Elle s'était bien passée. Nananinana... Mouais et ?

      « Cette fin d'année me réjouit aussi. Ce cru fut extrêmement productif. »

    Un..."Cru" ?... Que je sache aucun producteur de vin n'avait un manoir aussi somptueux. Ce n'était à l'alcool qu'il pensait. Le regard qu'il promena sur la foule me fit penser que ce "cru" ne pouvait être que ce qui se trouvait sous ses yeux : Nous, eux.

      « Oh, veuillez m'excuser, j'ai oublié une importante formalité. Je suis Gabriel »

    Gabriel : un nom d'ange posé sur une face de démon. Le seul à désigner des gens par "cru" et à aimer intimider des jeune filles sous prétexte d'être sadique. D'accord mais pas ici, pas devant moi en tout les cas.

      « Enchantée, Gabriel. Je m'appelle Isa. »

    C'est qu'on allait loin dans les présentations. Décidément je croisais beaucoup trop de Isa ces temps-ci. J'étais peut-être un aimant à problèmes. La conversation semblait s'éterniser en banalité, je n'avais pas envie de jouer plus longtemps les espionnes, nous allions récolter que des ennuis. Même si c'était une sorte de piège ici c'était une fête, autant en profiter.
    Je chuchotais à Chloé :

      « Tu ne veux pas que l'on aille autre part ? Je sais que c'est intriguant mais il me semble louche. Et un enlèvement ce ne serait pas la meilleure chose qui puisse nous arriver. »


    Enfin Mademoiselle le désirait je resterais, je n'allais pas la laisser toute seule à proximité de ce loup. En parlant de ça, où était Ella ?
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Chloe Zegers

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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeMer 14 Jan - 17:02

    Gabriel ? Je passai tout mon répertoire en revue et n'y trouvai aucun Gabriel. Ce nom n'était pas tout à fait commun à vrai dire. L'apocalypse passée, on se méfiait des messagers de Dieu à moins d'avoir plongé dans la dévotion absolue. J'espérai au moins que ce prénom ne lui était pas monté à la tête et ne l'avait pas transformé en mégalomane, et cela m'importait que je l'aie connu auparavant ou non. Les fous ont la fâcheuse manie d'être dangereux pour tous, amis, ennemis ou inconnus. Personnellement, je tenais encore à la vie alors qu'il s'en prenne à quelqu'un d'autre.

    Non, il n'était vraiment pas de mes connaissances, on dirait. Dommage... Tiens, j'avais tant envie que ça de le connaître ? Après tout, il n'avait rien de bien rassurant et il se révélait même assez effrayant rien qu'en tant qu'organisateur de cette soirée du nouvel an. Le mystère était là, fascinant à son habitude, mais je ne pouvais toujours pas m'enlever de l'esprit qu'il devait y avoir une raison autre que le divertissement à cette réunion d'inconnus. C'était définitivement une drôle de manière de passer son réveillon bien que peu déplaisante pour l'instant. J'aurais pu croire à une tentative de corruption mais je ne voyais pas pourquoi Alice et moi étions là dans ce cas et ne parvenais pas à expliquer la moyenne d'âge révélant d'une certaine jeunesse des gens dans la salle. Tout le monde le sait, les influents sont vieux, gros et irascibles. Tout au plus, ce que mon amie et moi avions c'était de l'argent mais tout avait déjà été placé par mes parents et était maintenant bien géré par des personnes de confiance. Il y avait des gens bien plus riches et avisés à convaincre.

    Alors que ladite Isa - tiens, j'en connaissais une mais je ne pensais même pas qu'il puisse s'agir de la même, la jeune femme utilisait peut-être même un nom d'emprunt ; je n'avais de toute façon pas revu cette amie qui datait de ma tendre enfance depuis des années, il faudrait que je pense à reprendre contact avec elle - retournait sa question à notre hôte, je me demandais à mon tour quel bilan je pouvais tirer de l'année écoulée. Il semblerait que ce fut la pire de toute mon existence. J'avais du mal à trouver ne serait-ce qu'un solitaire point positif : mes parents ont été assassinés et j'ai failli l'être à mon tour, rien que ça noircissait déjà bien le tableau cachant tout le reste. C'était joyeux comme introspection. C'est à ce moment précis que je pris l'une de ces résolutions qui ne servent absolument à rien tellement elles sont éphémères mais que l'on s'obstine à prendre - on ne sait jamais ! Je me dis non pas que j'allais être plus optimiste dorénavant mais que, durant l'année qui commençait et, dans la mesure du possible, les suivantes, je ne mettrai pas ma vie en réel danger. Juste de simples aventures comme traverser la route en dehors des passages piétons, quoi. J'avais réussi pendant dix-sept ans alors pourquoi ne pas continuer ? Il ne restait plus qu'à parier sur combien de temps cela durerait.

    « Tu neveux pas que l'on aille autre part ? Je sais que c'est intriguant mais il me semble louche. Et un enlèvement ce ne serait pas la meilleure chose qui puisse nous arriver. »

    Éviter le kidnapping ? Voilà qui tombait pile au bon moment comme intervention. Merci Alice ! Avait-elle pris la même décision que moi ? Je regardai le buffet sans pour autant succomber au charme de la nourriture qui l'ornait. Pour tout dire, je n'avait pas pu résister à de jolis petits chocolats moins de deux heures plus tôt. A aucun des chocolats... Donc le remplissage d'estomac, c'était pas pour l'instant. Une autre idée s'insinua pernicieusement dans mon esprit. Je la rejetai mais elle revint et me força à observer la porte laissée ouverte et ces gens tous occupés dans leurs conversations. C'était possible, osé mais possible. Tellement tentant, aussi... On avait pas fait mieux depuis les chocolats de tout à l'heure.

    « On va faire un tour ? »

    Je n'attendis même pas de réponse ; c'était trop tard, j'étais lancée. J'attrapai le poignet d'Alice et, discrètement, retournai dans la pièce où nous nous étions trouvées quelques minutes plus tôt. Là, j'avais vu le rêve de beaucoup : une porte dérobée sous l'escalier. J'espérai qu'il ne s'agissait pas d'un simple placard, vérifiai si personne n'était dans les parages et poussai la porte. Elle se montra résistance mais devait être assez souvent ouverte pour finalement laisser apparaître un nouvel escalier s'enfonçant vers ce qui semblait être une cave. Je ne me posai alors qu'une question : devais-je parler de cave à vin pour entraîner Alice là-dedans ? Je ne sais même pas où était passée ma précédente bonne résolution. Certainement envolée.

    [EXEUNT]
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Gabriel I. Lewis

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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeMer 14 Jan - 22:10

    Même l'enfer est pavé de bonnes intentions.

    « Ravie de vous rencontrer, mademoiselle Empty. »
Pour une fois, Gabriel éprouvait un réel plaisir à accomplir les banalités dites d'usage dotant plus qu'il pouvait démontrer toute sa supériorité à travers cet exercice. Il suffisait de prendre en compte ces dernières paroles dans lesquelles il avait révélé qu'il connaissait le nom de famille de son interlocutrice. Le bonheur à l'état pur. Il vous le dirait lui-même, sans complexe, et il faudrait que vous compreniez sans quoi vous risqueriez le pire : tout cela est plus que certainement dû à son père et à ses exigences qu'il n'avait jamais pu satisfaire. Peut-être même qu'il vous parlerait de ce contentement qu'il a éprouvé lors de la mort de ce dernier et des soupçons qui pèsent et pèseront toujours sur lui. Non, il ne l'a pas tué, il était bien trop lâche pour accomplir un tel acte. A vrai dire, la lâcheté est encore une résidente permanente de son propre corps. Ce sont ses convictions qui ont tué son père et il l'a bien compris. Paradoxalement, au lieu de ne pas suivre la même voie que lui, il les pousse aujourd'hui à outrance pensant que c'est le seul moyen de bien agir. Croyez les gens quand ils vous disent que l'inculcation de la différence bien-mal se passe durant l'enfance et est primordiale. Gabriel n'est pas né pourri, il l'est devenu au fur est à mesure comme tout produit naturel se détériore. Enfin, au final, est-ce parce que sa pensée est différente qu'il est vraiment mauvais ? De même, n'était-il pas normal de connaître le nom de ses invités ?
    « Vous avez un vœu quelconque pour l'année qui se dresse dans l'horizon si proche, Isa ? Des projets, peut-être ? Vous êtes en plein dans le bel âge où l'on accomplit ses rêves. Hâtez-vous où il sera trop tard. »
Oui, petite poupée, fais un vœu qu'il puisse l'exaucer et mieux te rallier à ses idées. Il n'y a qu'une chose à laquelle on puisse être vraiment dépendant et c'est ce que les italiens appellent la Dolce vita. L'expression est d'une douceur infernale, ils ont tout compris. L'expression, "douceur de vivre" est bien trop dure en elle-même, où est passée ladite douceur ? Enfin, revenant à Isa et Gabriel. Bien sûr qu'il ne peut la faire adhérer à ses idées par la force, bien sûr qu'il faut de l'influence, bien sûr qu'il faut du bonheur et bien sûr que c'est l'argent qui fait le bonheur. Il ne désire pas lui en extorquer mais lui en procurer. Peut-on parler d'intention plus louables ? Au fond, tout le monde a un jour fait appel à la manipulation. La publicité qui chaque jour envahit tous les écrans en est déjà une forme. La technique que le jeune homme voulait employer était plus personnelle mais aussi plus efficace tant que le nombre de personne auxquelles elle s'appliquait était peu important et personne ne pouvait l'en blâmer sur la forme.
    « Vous doutez vous de ce qui a toujours été le plus grand désir de l'homme ? Il souhaite depuis tout temps voler mais cela ne semble pas être dans sa nature. Regardez, Icare lui-même y a laissé la vie. Certains prétendent qu'il s'est brûlé les ailes. C'est faux, les ailes n'ont en rien souffert, c'est ce qui fixait les ailes à son pauvre corps qui a fondu. Le problème ne vient pas des ailes mais de l'homme. Pour l'instant, tout du moins...
    Pouvez-vous imaginer quel plaisir cela serait de parcourir les cieux ?
    »
Bientôt, la jeune brune pourrait voler : il n'y avait aucun doute à émettre sur ce point-là. Les pouvoirs finissaient toujours par évoluer se révélant, pour les plus dangereux d'entre eux, parfois même incontrôlable. Ainsi, si Isa voulait voler et non plus se contenter de léviter, il savait comment l'entraîner et accélérer le processus et rien que la promesse d'une future évolution devrait s'avérer alléchante. Après tout, même dans un froid New York de fin 3058 après de longues années difficiles, la constitution initiale avait encore ses droits. Et, de là, la poursuite du bonheur était d'autant plus d'actualité.
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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeDim 18 Jan - 18:41

    Vous est-il déjà arrivé d'être poignardée par une seule phrase, même par un seul mot ? Qui vous mettrait dans tous vous états ou bien qui vous rendrait aussi immobile et muette qu'une statue. J'en étais une. Ce Gabriel, hôte de cette somptueuse fête au Midnight venait de prononcer mon nom de famille. Comment le savait-il ? Avait-il fait des recherches sur chacune des personnes qui viendraient à cette soirée, et avait-il reconnu en mon prénom mon identité réelle ? J'étais de plus en plus mal à l'aise, et à juste titre. Auparavant, je n'osais pas le fixer dans les yeux. Maintenant je ne pouvais plus m'en échapper, je le fixais sans détour. Qui était-il réellement ?

    Avant même que je ne puisse articuler un seul mot, il reprit la parole, avec une portance et une aisance bien inconnue de ma personne, moi qui avait toujours cette timidité ancrée en moi, sauf quand la situation exigeait un sang froid et une clarté exemplaire. Comme cette fois où je me fis agresser par cette jeune femme, vampire. Si j'avais balbutié, je crois qu'elle aurait eu le temps de m'arracher la gorge, alors que je n'aurais même pas prononcer un mot. N'était-ce pas ce que disait un philosophe du XX° siècle : on ne connaît réellement une personne que dans les conditions les plus extrêmes. Mon esprit s'était égaré une fois de plus, dans les nimbes inconstantes de mon imagination et de mes souvenirs. Une mauvaise habitude que je trimballe depuis toute petite.

    Accomplir ses rêves. Exaucer un voeu. Se hâter avant la fin. Trop de sous-entendus émanaient de cette question qui aurait pu sembler anodines au commun des mortels, alors que moi j'y voyais une sorte d'omniscience perverse. Il semblait en savoir beaucoup plus sur moi que je ne le pensais. Je ne savais que répondre à tout cela. Pendant un instant, mon regard se baissa au sol, comme si je cherchais une aide quelconque, ou bien un échappatoire.

    « Je pense que je me concentrerai sur des capacités à exploiter, et éventuellement trouver ma voie. Je laisserai le vent me porter... »

    Ces mots venaient directement de mon coeur, je ne les avais pas contrôlés, censurés, ou même modérés. C'était réellement ce que je pensais, et il me fallait le lui dire. Comme si je n'avais personne d'autre à qui avouer cette intime partie de moi, ce secret qui pesait si lourd sur mes épaules fragiles. Je me sentais manipulée. Il voulait entendre de moi ce que je cachais. Bella, ne soit pas ridicule, il ne pouvait pas le savoir ; nous étions seules dans cette sombre ruelle, et je n'avais pas réessayé de m'envoler, du moins, de léviter. Cela devait être le nom de mon « don ». La lévitation. Lorsque j'avais pris mon envol, je n'étais pas allée me percher en haut du building adjacent, je n'avais fait qu'une bond assez impressionnant de quelques mètres.

    « Vous doutez vous de ce qui a toujours été le plus grand désir de l'homme ? Il souhaite depuis tout temps voler mais cela ne semble pas être dans sa nature. Regardez, Icare lui-même y a laissé la vie. Certains prétendent qu'il s'est brûlé les ailes. C'est faux, les ailes n'ont en rien souffert, c'est ce qui fixait les ailes à son pauvre corps qui a fondu. Le problème ne vient pas des ailes mais de l'homme. Pour l'instant, tout du moins...
    Pouvez-vous imaginer quel plaisir cela serait de parcourir les cieux ?
    »

    Une fois de plus, l'air n'arrivait plus jusqu'à mes poumons. J'étais suspendue à ses lèvres. Cet homme était un véritable mystère. Un délicieux mystère. Effrayant, cependant. Sa connaissance de la mythologie, oubliée depuis ce jour où l'Apocalypse survint, me surprenait et me séduisait. J'avais toujours eu un faible pour l'Histoire, et ses légendes et mythes. Mais je me repris, et essayai tant bien que mal de calmer mes idées. En effet, cela faisait bien trop de coïncidences qui portaient sur moi. Il en savait beaucoup. Cette référence à Icare n'était pas anodine. Pas le moins du monde. C'était un message qu'il souhaitait me délivrer, et je ne savais pas ce que cela signifiait mais en tout cas, ce n'était pas sans intérêt.

    Le plaisir de parcourir les cieux. J'en avais rêvé toute ma vie, ces dernières vingt-et-unes années de ma petite vie, j'avais toujours souhaité voler. Et maintenant que je savais que j'avais ce pouvoir de quitter terre, j'attendais le jour où j'irai visiter les nuages et jouer avec eux. Oh ! Non ! Cela me rappelait ce que j'avais entendu sur la radio étudiante. Lorsque j'eus entendu cela, je m'étais raidie dans mon siège, et j'avais été mal à l'aise toute la journée. Était-ce lui la cause de cela ? Je ne savais pas. Mais lorsque je revins à poser mes yeux dans son regard bleu lagon, je me rendis compte que je n'avais pas répondu à sa question. Et il me fallait lui répondre.

    « Oui. Cela serait exquis, se mêler aux nuages et se libérer de ses chaînes. »

    Je ne voulais pas m'étendre plus que ça sur le sujet, je savais qu'il avait du voir mon sourire rêveur lorsque j'étais partie dans mes idées farfelues d'anges volant entre les buildings de New York. Puis je pris l'air, façon de parler cependant. Je me surpris à regarder dans la foule, comme observant minutieusement chaque masque, alors qu'au fond, je ne cherchais qu'à trouver une aide, un réconfort, quelqu'un.
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Ella Tailor

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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeLun 19 Jan - 15:39

    C'est fou comme un livre peut faire des ravages. Un livre au vieilles pages arrachées datant au moins du début du siècle. Il comptait une histoire bien sordide : une jeune fille perdue en pleine montagne, vivant dans un manoir délabrée, délaissée par sa famille, sans argent, seule avec ses amertumes et sa noirceur...jusqu'à ce qu'un homme vienne enfin la déloger de sa torpeur pour assouvir ses plus noirs désirs de vengeance. Intéressant...surtout lorsqu'il ne restait que ça à lire. mis le plus intéressant avait été la lettre cachée au beau milieu d'une page racontant un viol particulièrement horrible...ou plaisant, cela dépend de quel point de vue on voit cela. Le plus énigmatique avait été la signature...une signature qu'elle connaissait bien puisqu'elle avait rêvé depuis tant d'années de recevoir une lettre comme celle-ci. Elle était déchirée par endroits, de l'encre avait bavé à d'autres, comme ci elle avait été écrite rapidement. Ainsi il avait su depuis longtemps ce qui l'attendait, il lui avait épargné la peine de la vérité. Quel connard...et dire qu'elle l'avait toujours pensé innocent. Ainsi son frère demeuré depuis longtemps en ville, père devait surement savoir où il logé puisqu'il lui avait promis une bonne somme d'argent s'il quitté la maison. Tout cela avait été prémédité dès le départ...même le meurtre de mère. Et on lui demandait de pardonner ?

    Ella avait passé le reste de sa journée non pas à se préparer pour ce bal stupide et sans importance auquel elle avait été conviée mais à effectuer des recherches sur un certain John, un soi-disant vendeur d'un vidéo-club qui serait en faite l'identité de son frère qu'elle recherchait depuis tant d'années? Elle avait bien trouvé des adresses et autres renseignements mais rien de vraiment intéressant puisque qu'aucune de ses informations de l'avait mené où elle aurait voulu. Elle avait relu maintes fois ce bout de papier. Un mot qui n'avait aucun sens avait été griffonné en haut, à droite de la lettre. Et si c'était un code ? Cela lui avait bien effleuré l'esprit car son frère ne l'aurait pas laissé le retrouver aussi facilement. Il fallait que cette rencontre paraisse spontanée afin que père ne suspecte rien. 22h00 son quand elle arrêta enfin ses recherches. Elle reprendrait demain, la tête au repos, rien ne servait de s'énervait une fois de plus sur ce fichu bout de papier idiot.

    Elle alla se servir un verre de vodka, histoire de décompresser de cette journée plus qu'éreintant, autant niveau psychologique que physique, quand elle aperçut posé sur le bord de sa table l'invitation à ce bal qui avait justement lieu de ce soir. Évidemment elle était déjà bien en retard pour le lieu de rendez-vous. Un masque...et une robe verte ferait bien l'affaire. Elle avait récemment acquis un masque ou plutôt un loup qui lui couvrait juste les yeux et une partie du nez. Celui-ci était noir et vert, avec quelques fragments d'émeraude disposés autours de yeux. Quelques plumes noires et vertes trônait sur le haut du masque. Énigmatique et ravissant...juste elle. Elle enfila rapidement une robe vert surmontée d'un bustier de la même couleur. la robe était très évasée au niveau des cuisses et tombait élégamment sur le sol. Lorsqu'elle marchait, on pouvait ainsi entendre le frottement de sa robe contre le sol. Une cape en soie noire ferai bien office de manteau. Elle avait l'air décalée avec son monde...telle une dame sortie tout droit d'une époque lointaine.

    Elle se sut combien de temps lui prit le trajet jusqu'au château mais il était bien 23h30 lorsqu'elle monta avec grâce les escaliers menant à un grand hall d'entrée très éclairée. Personne à l'horizon....elle devait être la dernière. Elle suivit la douce mélodie d'une musique classique et trouve enfin la sale de bal. Grande, décoré dans un pur style victorien, lumière tamisée et buffet particulièrement somptueux, telle était la description qu'elle pouvait en faire. Il n'y avait pas grand monde cependant. Un homme étrange discuté au loin avec une femme qui avait l'air ravissante...mais pas autant de classe qu'elle cependant. Elle ne lui en voulait pas, il était tellement dur de rivaliser avec la perfection. Elle se dirigea à pas lent vers le buffet, là où trônait les boissons. Alors qu'elle se tenait au moins à 100 mètres, elle distingua pourtant très bien un champagne très côté, qu'elle affectionnait par dessus tout. Rien de mieux que de commencer la soirée avec un bon verre. tele était la clef de la réussite.
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Kate Light

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MessageSujet: Re: Video meliora proboque deteriora sequor.   Video meliora proboque deteriora sequor. Icon_minitimeSam 31 Jan - 1:35

Je ne suis pas artificielle, loin de là. Mais j’avoue humblement être légèrement matérielle : J’aime les belles choses. Et un château en recelait sûrement pas mal. Comment ça : La curiosité est un vilain défaut ! Moi je dis que la curiosité est la plus importante des qualités. Un ami Docteur aurait été d’accord avec moi.
J’aime les mystères, c’est un fait. Et il y avait vraiment de quoi me combler : une invitation secrète, un château inattendu, un hôte inconnu et le port du masque obligatoire. Ah je suis curieuse, je vous l’ai dit ? Mais impossible d’entrer dans un autre monde sans les accessoires requis. En l’occurrence une -Robe-. J’avais passé deux jours à la recherche de la perle rare, et j’avais fini par la trouver. Assortie d’un masque bien entendu.

Armée de cette seule forme d’arme, je suis allée au « Bal de Minuit ». Point trop de chichis, et juste assez de prestance pour paraître à mon aise. Ce que je n’étais certainement pas. Je me rassurais en me disant, qu’après tout, je n’étais pas la seule, et que de toute manière mon masque serait une sorte de défense. Admirant la beauté du lieu, je tentais avec application de calmer le rythme anarchique de mon pouls. A propos de prestance, on peut dire que notre hôte mystère sait y faire. Juste assez présent pour mettre en confiance mais pas envahissant au point d’entacher la fête. Et pourtant, j’avais lors de son petit discours une légère impression de malaise. Vous savez, comme quand quelque chose d’évident cloche sans que vous arriviez à mettre le doigt sur quoi.

Je n’ai pas vraiment pu observer mes congénères dans le grand Hall, alors lorsque les portes se sont ouvertes et le flot déversé comme si leur vie en dépendait, j’ai suivie le mouvement. Rasant les murs comme on le fait dans ces cas là, j’observais en silence, me frayant un chemin jusqu’au buffet. Et il fallait l’avouer, il se fondait parfaitement dans le décor par son élégance. Au risque de passer pour une parfaite goinfre, je me suis dirigée vers un assortiment de crevettes dont j’ai enlevé un membre à ses congénères. Les autres invités qui n’attendaient que le dévouement de quelqu’un d’autre pour se lancer, ont finalement profités de l’occasion. Une seule autre personne avait eu mon " je m'en foutisme " latent, mais elle était plutôt intéréssée par les boissons. Un champagne, et hors de prix à vue d'oeil. Elle était vraiment belle. Et elle le savait. M'aperçevant en train de l'observer, elle me jeta un regard qui me paru hautain.

* Et bien, ça ne rigole pas ici *

J’ai battu en retraite près de la piste de danse, où j’ai regardé quelques couples intrépides évoluer. Grignotant ma crevette avec application, je cherchais une silhouette connue parmi tant d’inconnus. Et la lumière se fit ! Juste sous mes yeux, de l’autre coté de la salle se trouvait une chevelure auburn que j’aurais reconnue n’importe où : Isa ! Mais le plus incroyable de tout restait sa tenue, une robe. Magnifique qui plus est. Elle était en pleine conversation avec le maître des lieux et ne semblait pas vraiment à l’aise. Celui-ci la regardait avec un sourire qui vu d’ici semblait vraiment carnassier. Effet d’optique sûrement. Une valse commença ses premiers accords et les danseurs s’en donnèrent à cœur joie. Virevoltants, ils permettaient de détendre une atmosphère trop bourgeoise à mon goût. Reportant mon attention sur ma tendre amie, je compris immédiatement que quelque chose clochait. Sa tension était palpable. Quand à l’homme mystère, il avait l’apparence d’un homme plein de charme et de classe. Il aurait peut être pu m’intéresser sans ce manque évident de simplicité. Qualité que j’affectionne et respecte particulièrement. Mais qui se perd malheureusement.

Une chevelure d’un blond doré passa devant mon visage, me faisant réaliser que je me trouvais presque au milieu de la piste. Plusieurs invités me regardaient avec curiosité. Par ailleurs justifiée : ne le feriez vous pas si vous aperceviez une jeune femme traverser en ligne droite une piste de danse pour s’arrêter brusquement. Reprenant le fil de ma pensée, j’ai jeté un coup d’œil au couple qui ne m’avait pas encore remarqué, tout en prenant une légère inspiration ; qui eu le don de m’apaiser. D’ailleurs, pourquoi m’étais je interrompue ? Une petite discussion s’imposait.

Lorsqu’ils me remarquèrent, je vis le visage d’Isa à travers son masque exprimer une surprise soudaine. Je ne pu m’empêcher de lui faire un clin d’œil et me positionna face à notre hôte de la soirée. Légèrement devant ma chère amie, on aurait pu dire que je l’évinçais d’une conversation où j’aurais voulu avoir ma place. Comme une véritable femme vénale. Cette pensée renforça mon sourire. En vérité, j’essayais d’attirer l’attention de cette homme mystère pour une tout autre raison : Lui faire oublier Isa par l’arrivée impromptue d’une invitée aux manières des plus impolies. Lorsque mon regard croisa le sien, un frisson de peur me parcouru l’échine. Immédiatement étouffé. Je lui fit mon plus beau sourire et lui tendit la main, sachant qu’il n’était pas stupide et qu’il avait parfaitement conscience de mon manège. A manipulateur, manipulateur et demi…

- « Enchantée de vous rencontrer. Je tenais à remercier notre hôte pour une fête si… inattendue. »
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