After the apocalypse
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 Où Dieu nous quitte [avec Emma]

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Silaas Bones

Silaas Bones


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MessageSujet: Où Dieu nous quitte [avec Emma]   Où Dieu nous quitte [avec Emma] Icon_minitimeMar 16 Déc - 18:35

    Je trainais dans le parc. Histoire de me changer les idées. J'essayais parce que encore et toujours ce drôle de truc qui était sur moi attirait toutes les personnes vers MA personne. C'était vraiment flippant. J'avais décidé d'être courageux par ce beau temps d'hiver. J'aimais ce vent glacial qui me frappait le visage et lui donnait une teinte rosé. Avec ce temps-là on me trouvait plus jeune que mon âge. Avec ma grosse écharpe qui me cachait le visage je devais vraiment faire gamin. Moi qui voulais prendre de l'âge et de la sagesse je m'étais trompé de peau. J'avais essayé de rattraper le truc en me revêtant d'un beau manteau en cuir mais ça n'avait pas marché.

    Je soupirais sur ma vie tout en marchant tranquillement dans une allée pas trop fréquentée du parc. Ce que je voulais c'était être tranquille. Je passais à côté d'une vieille qui me regarda bizarrement. Mais qu'est-ce que j'avais fais pour qu'un truc aussi dément m'arrive ? Pourquoi moi ? J'étais vraiment perdu, je ne comprenais plus rien. Je parcourais les allées dans le but de me trouver un endroit tranquille où il n'y avait personne. J'en connaissais bien un mais je ne me rappelais plus du tout où il pouvait bien être. Je devais fouiller tout le parc. Les gens devait se demander ce qu'était que cette tête qui apparaissait de temps en temps dans les fourrés. Le pire c'est que je tombais pratiquement tout le temps sur des couples qui faisaient plus que se regarder dans les yeux. Si j'avais été un voyeur j'aurais été heureux. Pour le moment j'étais un guignol qui cherchait désespérément sa place dans ce parc.

    Je marchais de plus en plus vite. Ma vitesse augmentait au fur et à mesure que ma colère grandissait. J'étais sorti pour me détendre mais je n'avais pas été le seul. Personne ne travaillait ce dimanche ? C'était rageant. On avait inventé les primes, je pensais que c'était pour que ça serve à quelque chose.

    « N'y-a-t'il personne dans cette ville qui travaille ?! »

    Dans un geste théâtral non-calculé je levais les bras au ciel. Moi qui étais venu ici dans le but de me détendre. A présent on me regardait de travers.

    - Respire un bon coup. Ne vois-tu pas que tu me fais stresser ? Le stress ce n'est pas bon pour le corps. Si tu ne veux pas mourir seul il vaut mieux que tu fasses attention -

    Humph. Toujours à se manifester aux meilleurs moments. A croire qu'il voulait vraiment que je m'énerve. J'en avais rien à foutre de son avis ! Je remettais mes mains dans la place qui leur était si généreusement attribuée, c'est-à-dire dans les poches de mon manteau. Un bon quart d'heure d'énervement me fit trouver enfin un endroit acceptable. Je me précipitai dessus comme un gamin sur son doudou. L'air débile qui se trouvait sur mon visage ni fit rien, pas même mon sac qui me rebondissait follement sur mes jambes. Il fallait vraiment être très concentré pour ne pas tomber ou, dans mon cas, totalement déconnecté de la réalité. Un bond et j'atterris à moitié allongé sur le banc. Une jambe, puis l'autre, et je me retrouvais correctement assis. Je ne voulais pas paraitre trop extraverti. En un clic mon sac - en bandoulière je n'avais pas encore investis dans un sac à main - s'ouvrit sur mon ami mon livre. Mais le vent reprit de plus belle et les feuilles qui se trouvaient dans mon sac s'envolèrent. Elles n'allaient pas revenir toutes seules alors je me levais. Manque de pot - j'aurais dis un autre lot si personne ne m'avait lu - je me coinçai le pied je ne sais pas comment dans le pied du banc. Forcément je faillis me casser la figure, la chance fit que de justesse ma main attrapa au vol l'accoudoir du banc. Ça, c'était fait, fallait plus que je me décoince le pied pour par la suite rattraper les feuilles qui gisaient sur le sol. Bien sûr le vent s'était arrêté. Au bout d'un long et fastidieux moment ma jambe se décoinça. A la limite du miracle, je faillis me prosterner devant. Si quelqu'un là-haut ou là-dessus pouvait m'entendre et ramener d'un coup de baguette magique tous les papiers ce serais cool.

    « Personne ? Vraiment pas ? »

    Visiblement Dieu était un vieux ringard imbu de lui-même. Le sort en est jeté - comme a dit un certain monsieur - mes feuilles devront être ramassée par les mains du profane. Tout ramassé et tout remis en place je boudais sur mon banc les bras croisés. Ça n'allait pas durer longtemps mais j'avais besoin de ce temps.
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Emma Davis

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MessageSujet: Re: Où Dieu nous quitte [avec Emma]   Où Dieu nous quitte [avec Emma] Icon_minitimeJeu 18 Déc - 3:07

L'air glacial n'allait certainement pas m'empêcher de sortir dehors. Je ne sais pas pourquoi, mais je commençais à aimer l'hiver. La neige n'était pas encore tombé, mais je devinais qu'elle allait sortir courir les rues bientôt. J'avais ma tuque et mon foulard d'enfant qui protégeaient mon visage de la température. Je souris à la pensée de mon enfance, quand je m'habillais ainsi, pour aller jouer dehors par la température qui était en-dessous du 0, et de très loin. Je ressemblais, je dois dire, à cet âge. J'avais un manteau léger, mais merveilleusement chaud. C'est incroyable à quel point on peut trouver des merveilles dans un marché au puce. Deux paires de gants, j'avais enfilé. Est-ce necessaire de dire que je n'ai pas froid aux mains ? Je ne savais pas à quel point le vent était froid, du point de vue de l'intérieur de chez-moi, alors je m'étais armée comme il faut. J'avais toutefois des bottes tout simple, puisqu'il y avait que du gravier sur le sol et quelques feuilles, poussés par le vent. Je m'étais diriger tout doucement vers le parc, je ne courais pas comme certains, qui avaient visiblement froids, et qui cherchaient à rentrer chez soi. Ils me regardaient comme une huluberlu, en me traitant sûrement de folle à me promener avec cette température digne d'un bel hiver. S'ils savaient ... s'ils savaient qui j'étais réellement. Prendre une marche à -15 degrés Celsius n'aurait plus rien de stupide, bizarre ou complètement fou.

Je me dirigeais vers un banc quelconque pour me reposer, voilà quelques heures que j'étais là. Mes joues avaient rougis, mais je m'en fichait royalement. Étonnament, je n'avais pas froid. J'aurais pu utiliser mon pouvoir de téléportation, mais dans un endroit public, mauvaise idée. Malgré qu'il y avait sûrement personne où je me trouvais. Je ne voulais plus prendre de risques, car j'avais utilisé mon pouvoir sous les yeux de deux inconnues. Une pour me ficher d'elle, l'autre pour lui sauver la vie. C'était bien assez. Avec elles, j'aurais pu me faire enfermer, comme une véritable sorcière. Penser à celles qui subissaient le même sort, mais qui se faisaient brûler vives. Y penser me donner envie de vomir. Je chassai tout ça d'un mouvement de tête et continuai à marcher, ne sachant pas trop où j'allais.

Je baissai les yeux vers ma jambe. Une page y était collé dessus. Tiens, le vent s'était arrêté. Je regardais devant moi et je vis un jeune homme blond près du banc. Il faisait un espèce de mouvement théâtral plutôt étrange. Je levai un sourcil, surprise. Ce n'était pas dans les habitudes de mes voisins d'agir ainsi. Le quartier était assez tranquille, il n'y avait pas tant d'extravertis. Enfin, à moins qu'ils passent tout leur temps chez eux, car je ne les voyais jamais. Je m'approchais de lui, sa feuille dans la main. En voyant tous les papiers près du garçon, je compris que celle que j'avais eu sur la jambe était la sienne. En m'approchant, je vis qu'il était habillé comme moi ; comme un gamin qui s'apprête à jouer dehors en grand temps froid. Je souris, au moins quelqu'un d'étrange comme moi, qui était sous le vent glacial - maintenant complètement arrêté. Comme s'il n'avait jamais existé. Je m'approchais encore plus du banc, jusqu'en être à un pas. Je le vis se relever et lui présentai ensuite la feuille, un peu pliée mais intacte.

« T'en a oubliée une. »

Phrase simple qui voulait tout dire. Je le voyais qui ramassait ses feuilles, en croyant sûrement qu'elles étaient toutes présentes. Un peu timide, sans trop savoir pourquoi, je le lui rendis. Alors que je m'apprêtais à continuer mon chemin, je croisai le regard de l'inconnu. Je me perdis dans ses yeux gris acier. Son regard m'hynoptisa pendant plusieurs secondes interminables. J'avalai avec difficulté alors que mon coeur, lui, battait à pleine vitesse. Je penchai mes yeux vers la feuille, encore mystérieusement dans ma main, mais celle-ci était en contact avec le gant du jeune homme. Je relevai les yeux vers lui, et encore une fois, mon regard se plongea dans le sien. Je sentis de nouveau le vent glacial, qui avait repris sa course folle, ce qui rompa le moment magique. Enfin, pour moi. Lui devant moi devrait pour me prendre pour une débile. Vite, je devais lui dire quelque chose d'intelligent !

« Elle s'est échappée, je crois. Que lui as-tu fait pour qu'elle veuille partir ainsi ? »

Stupide. Je me sentais stupide. Mais je ne pouvais me détacher de ses yeux bruns qui me regardaient aussi. Au moins, il m'accordait un regard. C'est mieux que rien. J'agissais comme à l'adolescence quand on est en face d'un garçon qui nous plaît. Oui, je venais de tomber littéralement amoureuse d'un inconnu.
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Silaas Bones

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MessageSujet: Re: Où Dieu nous quitte [avec Emma]   Où Dieu nous quitte [avec Emma] Icon_minitimeJeu 18 Déc - 20:31

    Je ne comprenais plus rien à ma vie. Tout allait de travers et les feuilles volaient, volaient loin de moi. J'étais sûr que tout ne m'étais pas revenu, même si c'était insensé j'avais quand même de l'intuition. Depuis quelques mois j'avais tout à refaire y compris moi-même. Je ne pouvais décemment ne pas faire attention à ces personnes qui me sautaient dessus sans aucune raison apparente. Je n'avais pourtant rien d'un Don Juan. Beau, intelligent, qui saute sur tous ce qui bouge et qui sort bien sûr avec les plus belles filles de la ville. Je ne pouvais pas être de cela. Premièrement parce que je n'avais jamais vraiment su correctement m'exprimer. Deuxièmement je n'étais pas un canon. Troisièmement on m'avait greffé des œillères sur les yeux. J'étais donc né avec plus de handicap qu'il n'en faut pour ne pas réussir dans la vie. Maintenant tout marchais de travers, la rengaine que je connaissais depuis tout petit changeais doucement.

    Je me relevais dans le but de rechercher la feuille disparue. A coup sûr elle devait être très compromettante et elle était tombée entre des mains curieuses, vicieuses je dirais. Quel con ! Maintenant je vais me faire harceler par un pervers sexuel en manque même pas beau ! J'aurais dû faire attention !

    « T'en a oubliée une. »

    Mes jérémiades silencieuses ne me firent pas de suite comprendre les paroles qui m'étaient adressées. Je n'arrivais pas à déterminer qui me parlait. Mon cerveau au pris de grand efforts se rebrancha tout seul pour être sur la même longueur d'onde que les gens de cette terre. Au bout d'une minute je compris que c'était la fille qui était plantée devant moi me tendant une feuille. Je clignais des yeux pour faire le point dessus, c'était bien mon écriture, c'était bien quelque chose de compromettant. Je me levais pour aller à sa rencontre tendant mon aussi ma main dans l'espoir de faire disparaitre au plus vite la feuille de la honte.

    « Oh merci. A croire qu'aujourd'hui Dieu n'était pas avec moi. Pas même le Diable »

    Quelles idioties je pouvais sortir à haute voix ! Mon interlocutrice n'avait surement pas compris quel lien il y avait avec elle et les entités suprêmes. Il n'y en avait aucun, c'était ça la logique. Me main était toujours tendue mais rien ne vint se poser dedans. Il fallait que mon bras et les articulations de ma main soient mises à contribution. Soit, je consentais à l'effort. J'attrapais la feuille dans l'optique de l'avoir en retour mais ce ne fut pas ce qui se passa. La fille ne voulait pas la lâcher. Ne voulait-elle pas ou bien avait-elle des problèmes d'articulations qui l'en empêchait momentanément ? Je levais mes yeux surpris vers elle dans l'attente d'un explication. Elle ne dit rien, elle semblait même aller mal, je le voyais puisqu'elle avait du mal à déglutir et à respirer. Je la regardais toujours en tentant d'avoir le visage détendu et tirais la page volage vers moi. Je sentais qu'elle voulait parler alors je pris mon mal en patience les yeux froncés. Je ne savais pas ce que je devais faire. Planté et immobile nous devions avoir l'air idiots. En la regardant plus en détail je m'aperçus qu'elle faisait aussi gamine que moi, je fus forcé de conclure que ça allait prendre du temps pour un simple morceau de papier.

    « Elle s'est échappée, je crois. Que lui as-tu fait pour qu'elle veuille partir ainsi ? »

    La tête penchée, la bouche entrouverte dans une grimace d'effort je tentais toujours de reprendre la bout de papier tout en réfléchissant à donner une réponse censée. Elle venait de répéter deux fois la même chose, me demandait comment j'avais pu laisser mes feuilles faire leurs valises, je ne comprenais pas. Comme si on me demandait pourquoi le vent était méchant en hiver. Je ne voulais pas faire mauvaise figure dès le début. Je ne savais pas quoi dire alors je sortis la première chose qui me vint à l'esprit.

    « Attend, je crois bien que je ne les ai pas assez surveillées. Je ne suis pas un bon père. A cette âge elles sont un peu volages. »

    Comme un miracle sa main s'ouvrit. Je repris bien vite ma feuille, j'avais eu le temps de glisser un coup d'œil pour m'apercevoir que son contenu n'était pas beau à voir. Je la rangeais vite dans mon sac, lequel je fermais avec beaucoup d'application. Je le remettais sur mes épaules de peur que des pattes lui pousse d'un coup et que l'envie lui prenne à lui aussi de fuguer. Je me retournais vers la sauveuse qui n'avait pas bougé d'un pouce. Elle semblait vouloir parler. La façons dont elle me regardait me faisait peur. J'allumais une cigarette pour me calmer. Dans ma tête ça cogitais. Elle ne m'avait tout de même pas vu... Avant qu'elle reprenne la parole je lui dis :

    « Non ce n'est pas moi ! Je peut-être donné l'impression de l'agresser à cette pauvre vieille mais en fait c'était elle qui m'avait sauté dessus en premier ! Je le jure ! Il fallait bien que je me défende ! »

    La pure vérité. Toutes les femmes de 17 à 97 ans me regardaient comme une friandise. La première foi, il y a plusieurs mois de ça j'avais pris peur. Je m'étais enfermé pendant près d'une semaine dans mon appartement. Il avait fallu que James vienne m'y déloger allant jusqu'à défoncer la porte pour que je revoie la lumière du jour. Il m'avait expliqué que c'était normal, j'étais en train de changer, je n'allais tout de même pas resté célibataire toute ma vie. La fille me regardait bizarrement. J'étais en train de me demander si elle n'allait pas se trouver mal. Sous le coup de la peur je m'asseyais sur mon banc en me défoulant sur ma cigarette.
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