Plongeons dans les dédales du mystère. { Alice & Chloe & qui nous aime nous suive.

Parmis toutes les choses au-quels j'aurais dû penser ce soir, comme faire la fête ou boire à en vomir ou encore trouver quelqu'un avec qui passer une nuit merveilleuse et ne plus rien se souvenir le matin. Avoir mal au crane, vider la boite de Di-Antalvic, dormir jusque 18h... Bref des choses que je faisais souvent. Et bien non, dans cette soirée remplie de monde, où nous étions tous déguisés ( des proie facile, même pas besoin de les tuer... ) Je ne pensais qu'à tous mes crimes. Je ne savais pas que tout le monde me regardait, étrange fille au milieu de la salle sans bouger. Aucun de ses regards cependant ne me rendaient nerveuse, ils ne me connaissaient pas, je ne les connaissais pas et de plus ils ne savaient pas qui j'étais. Je me sentais comme, en sécurité sous ce masque. Un élan de faiblesse m'avait traversée aujourd'hui, ça ne m'était jamais arrivée et tous mon corps se rebellait pour que je rentre à la maison pour dormir ou réfléchir, je ne savais pas vraiment. Mais cette invitation, c'était mon excuse justement pour ne pas réfléchir, comment résister à l'appel d'un buffet gratuit et d'une soirée bien arrosée ? Personne, et surtout pas moi.

Je m'approchais des plats, verrines, pâtés en croute, petits fours... Tout avait l'air très bon, mais je n'avais vraiment, mais vraiment pas faim. Je me servais une coupe de champagne quand soudain je me sentais observée, espionnée. Je tournais la tête en quête d'indices qui me mettraient sur la voie de ce fameux pressentiment, mais je ne trouvais personne. Cependant, comment trouvais un quelconque visage et en déchiffrer l'expression parmi tous ces masques ? Le sentiment ne reviens pas et je pus me détendre, une coupe de champagne dans la main je me baladais parmi le décor merveilleux, tout était fait de manière très observé, c'était très fin et j'étais éblouie par tant de richesses, les tables, bien que recouverte de nappe blanche laissaient apparaitre les pieds de celles-ci, ouvragés et taillés dans du bois noble sans doute. Les tapisseries, merveilleuse datant du, je ne sais quelle siècles, les broderies, les tableaux, tout était magnifique. Mon oeil, entraînait pour tous ces types de lecture artistique se délectait de la vision du château. Je marchais toujours dans la salle, répondant aux compliments aux salutations, mais je ne m'attardais pas, comme si je cherchais quelque chose ou quelqu'un ? Rien n'avait vraiment de sens ce soir et je m'en rendais compte à l'instant même ou je me mis à chercher des yeux un quelconque signe d'activités suspect. Ma robe rouge m'empêchait d'avoir des mouvements ample ou très efficace, j'avais toujours très peur qu'elle descende sur ma poitrine et me taper une honte totale et complètement justifié. J'avais mis une robe bustier.

Mon oeil s'aperçut de LA RAISON pour laquelle j'étais venu, une petite dose de mystère saupoudré d'un élan de folie, je voyais devant moi deux jeunes femmes en train de se faire la malle. Rien de très extraordinaire, elles pouvaient aller aux toilettes ou changer de pièces mais, je ne savais pas pourquoi je ne pouvais m'empêcher de les suivre. Une porte dérobée ? Mon coeur s'accélérait, cette expédition aurait-elle un but ou je me retrouverais dans une espèce de société secrète et que je serais servie en sacrifice pour avoir été trop curieuse ? Tout cela ne m'importait plus vraiment, je voulais savoir. Je vis la porte se refermait sur les deux jeunes femmes et avec un coup d'oeil autour de moi je les suivi.

Il faisait extrêmement noir dans cet escalier et je n'avais plus vraiment toute ma confiance dans ce défi absurde que je m'étais lancée. Une grande inspiration, la porte se refermait occultant les derniers rayons de lumière qui avaient empêché que je tombe à la renverse. Interminable ses escaliers, je ne savais pas si j'étais tombées dans un monde parallèle ou que j'étais finalement retournée dans mon lit et que j'étais en train de rêver ou plutôt de cauchemarder. Comment pouvait-il avoir autant de marche ? De plus je n'avançais vraiment pas très vite, essayant de faire le moins de bruit possible, et surtout, surtout, ne pas me casser la figue, je n'osais pas enlever mes chaussures de peur de trouver de la terre sous mes pieds. Puis au bout de, je ne sais combiens de minutes, j'entrevis une lumière, je souris en repensant à ces histoires de comateux qui disaient qu'ils avaient vu la lumière au bout du tunnel avant de revenir à la vie. Bien, j'étouffais un rire. Je me rapprochais toujours, mais je ne savais pas ce qu'il était advenu de mes deux précédentes collègues.

Je les voyais bien devant moi, chacune me tournaient le dos, une odeur pas du tout spécifique à l'endroit vennait me chatouiller les narines, je ne pu simplement pas distingué qu'elle en était l'origine. Mes yeux contemplaient la pièce lorsque la jeune femme qui était assise parla.
-Il y a une drôle d'odeur tu ne trouves pas ?
Je sursautais, je ne m'étais pas du tout attendu à ce que l'une d'elles parlent. Je ne m'étais pas rendu compte de la position dans laquelle j'étais, je n'étais que sur un pied l'autre en train de gratter ma jambe avec mon talon. Lorsque je sursautais, je perdis l'équilibre. Il n'y avait rien d'autre pour me raccrochais que le mur lisse et écaillait, ma main glissa sur celui-ci et cassais le talon de ma chaussure, je faisais un raffuts mémorable, pour être discrète s'était raté. Ma robe se déchira sur une bonne partie de ma cuisse, révélant les bas noirs en dentelle que j'avais mise. Je piquais un fard alors qu'elles s'étaient retournées, toutes deux sur la défensive. Bon maintenant qu'elles savaient que j'étais là, autant jouée franc jeu.

- Hum, Bonsoir. ça ne vous embête pas si je me joins à vous ?
Je souriais pour montrer que mes intentions n'étaient pas hostile. Mais je devinais que la tâche ne serait pas aisée.