Alice Apsene | [ 100 % ]

{ F I C H E _ D ' I D E N T I T E
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Nom : Apsene
Prénom : Alice
Âge : 19 ans
Personnalité sur l'avatar : Clémence Poésy

{ M O R E
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Histoire / description psychologique / Description physique :

Une silhouette s'avance, doucement et, dans le noir une petite fille pleure. Elle est triste, triste d'avoir perdu ses parents. Elle en veut au monde entier. Accroupie, elle se lève sans vraiment savoir où ni vers où. Vers qui ce retourner quand on a tout perdu ? L'apparition fantomatique s'avance toujours. Elle ne le voit pas. Son pas silencieux éveille les ombres de la nuit, elles connaissent ce bruit. L'enfant avance toujours, trébuchant contre des obstacles invisibles. Ses larmes ont tellement coulé qu'elle n'y voit plus. Aveugle, elle avance vers la grande ombre. Une grande cape noire et deux yeux brillant, c'est tout ce que l'on voit. La chose s'est arrêtée, côte à côte, la petite chose est tombée. Ses vêtements et sa peau déjà sales s'imprègnent de la boue du sol et de la poussière du vent. Le vent a séché ses yeux, elle cligne des yeux vers le sol, elle lève la tête. Trop tard pour voir la main qui l'attrape et l'emporte dans la nuit. Ce qui lui semble être un homme est massif, elle ne pourra pas se débattre. Le combat serait perdu d'avance, elle le sait. Alors, résignée, elle regarde une dernière fois derrière elle, là où se trouvait sans doute avant ses parents. Ce qui était deux silhouettes bien distinctes deviennent des ombres et s'enfoncent peu à peu dans la nuit de la sombre foret.

Une jeune fille sort à la lumière du jour. Le Soleil est éclatant, ses yeux se ferment instinctivement et sa peau est blanche comme si elle n'avait jamais connus la lumière du jour. Lentement elle marche, sans faire de bruit. Dans une main ses chaussures, ses pieds nus frôlent la poussière sans vouloir se salir. Il n'y personne aux alentours. Au loin, des échos de voix d'enfants. Elle s'arrête, écoute un instant. Ils semblent jouer. Elle sourit tristement puis s'en va, là où seule elle peut savoir. Hier elle avait tout oublié, aujourd'hui elle cherche son passé, demain l'aidera peut-être.

Assise sur un rocher, la jeune femme contemple le coucher de Soleil. Le rouge et l'or de la lumière déclinante se reflètent sur sa peau si blanche et ses cheveux, lui donnant un air sauvage venu d'ailleurs. Presque au-dessous d'elle, une ville immense. La vie sous ses pieds, des gens qui vont et qui repartent. Elle la connait, elle y vit quelquefois. Pourtant, elle n'y est pas née, ni même ce pays, juste un territoire de transition, d'attente.

Le Soleil s'est enfin couché, emportant avec lui ses serviteurs du jour. Il fait noir maintenant. Les étoiles reprennent peu à peu leur service. Un coup d'oeil vers la Lune. Plein Lune, elle lui sourit. Alice se lève et s'en va vers cette ville qu'on appelle encore New-York où, là-bas, certainement des gens l'attendent. Le noir se fait autour d'elle, ce n'est plus qu'une silhouette. La silhouette devient une ombre parmi les ombres de la nuit.

Demain est venu, les autres jours aussi. Maintenant elle sait.

La petite fille perdue a grandi. Devenue une jeune femme, elle ne pleure plus. Son passé est à elle et rare sont ceux qui la connaissent. Souvent elle va à New-York où elle y a des amis et de la "famille". Pas très sociable, plutôt cachotière, savoir ce qu'elle fait réellement relève de l'exploit.


(...)


Une grande et fine silhouette s'avance, de plus en plus vite. Elle court, elle court sans donner l'impression de vouloir s'arrêter. Un tournant, elle tourne. Elle continue. Un grand bâtiment, elle s'arrête. Elle reprend doucement son souffle créant une buée blanche dans le froid de l'hiver. Ses cheveux dorés et argentés lui tombent sur le visage. Elle les retire de sa main ganté laissant voir ses yeux de la même couleur que sa chevelure fixer un point dans le bâtiment comme si elle pouvait voir à travers. Elle remet en place son grand manteau noir, jette un regard noir autour d'elle et pousse la porte d'entrée de la grande bâtisse.

A l'intérieur c'est le grand luxe, tout brille, tout est à la bonne place. Un jeune homme tout sourire l'attend dans le hall. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire elle se retrouva devant lui les bras croisés. De sa voix grave elle lui dit

« J'espère que ce que tu as à me dire est TRÈS important, tu sais bien que ce n'est pas à côté Edward... Et j'ai dû partir comme une voleuse. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir leur sortir comme excuse maintenant ? »

« J'en suis conscient ma chère, mais regarde un peu ça. »

Il lui tendit les documents qu'il tenait fermement sur lui. Alice les pris et les parcouru d'un oeil rapide. Au fur et à mesure son expression changea, sa fureur laissa place à un très grand sourire.

« Je te suis, conduis moi à ma mère. »

Ils partirent, bras dessus bras dessous.


(...)


Aimer, c'est son état premier.

Jouer, c'est sa deuxième nature.

Détraquée, c'est sa nature profonde...

... Mais ce n'était pas une raison pour la faire sortir par un temps pareil à moitié nue sous son manteau pour aller chercher un foutu ballon à la noix ! Il y avait des limites à sa sainte patience. Et si cette demoiselle qui avait eu la bonne idée de lui faire faire ça lui faisait ne serait-ce que la moindre réflexion elle allait le payer très cher.

Elle entra dans le magasin, lança un regard noir au vendeur qui la reluquait et le fit partir en courant chercher ce maudit caprice. Elle repartit en courant vers le lieu de rendez-vous. Mais pourquoi n'avait-elle pas d'amie normale ?


(...)


Sans vraiment savoir pourquoi sa silhouette se découpant du reste du paysage fait reculer d'un ou plusieur pas les personnes qui l'aperçoivent. Alice, pourtant, se dit normale, ni laide ni belle, banale. Tout le monde sait que l'on n'a pas la même image de nous qu'ont les autres (voyez son avatar). C'est pourquoi elle crée un effet bizarre à ses interlocuteurs. C'est un personnage d'un autre temps, surement pas née à la bonne époque ni dans le bon monde.

C'est la réflexion que se faisait Endy en la voyant foncer vers lui, non sans une certaine appréhension. Malgré son caractère lunatique il l'avait toujours appréciée, un peu comme sa fille ou sa soeur et il savait qu'il pouvait compter sur elle.

Alice quant à elle adorait Endy bien que comme les autres il lui fasse des coups de vache qu'elle n'était pas en mesure d'apprécier, mais elle lui pardonnait. Pourtant, tous savait bien qu'elle était sadique et pas masochiste. Elle avait eu de la chance de le connaitre quand elle était si jeune, sa mère bien qu'aimante était souvent absente et elle se serait bien souvent ennuyée sans lui. Enfin sans lui, Endy et les deux autres allumées qui lui servaient, se souvient-elle, d'amies.

Aujourd'hui elle ne s'ennuyait plus du tout. Entre la fac de médecine dans laquelle, sans modestie elle excellait pour l'instant, son boulot au sein de l'organisme et ses amis qui l'occupaient à plein temps, elle n'avait plus le temps pour grand-chose d'autre.

Que devait-elle faire ? Lui donner un grand coup-de-poing pour le plonger dans un coma dont il ne se réveillera que dans quelques années ? L'idée lui paraissait tentante, mais elle se dit qu'elle aurait peut-être besoin de lui pendant ce temps. Aussi fit-elle demi-tour et sans repartie d'un pas tranquille sous le regard ahuri de son ami. Encore son caractère lunatique.

Métier ou études : La ville où elle vit quelques fois lui permet de faire des études de médecine, légale exactement. La mort l'a toujours fascinée.

Points pouvant être développés dans le RPG : Son travail, quand elle ait avec ses amis, son comportement lunatique, sa tentative de cacher ce qu'elle fait, sa mutation.

{ V O U S
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Prénom ou pseudo : Appelez moi Kira (sinon c'est Dieu pour les intimes)
Age : 17 ans
Disponibilités : Quand je peux !
Comment avez vous connu le forum ? : L'esprit saint est descendu sur moi et m'a dit qu'il fallait que je m'inscrive sur ce forum...
Autres : Moi ?