Silaas Bones | [100 % ]

{ F I C H E _ D ' I D E N T I T E
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Nom : Silaas
Prénom : Bones
Âge : 19 ans
Groupe : Kind
Personnalité sur l'avatar : Alex Pettyfer
Votre personnage est-il dans les postes vacants ? Oui. Rien n'a changé.

{ M O R E
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Tout, en vrac :

« Un crissement de feuille. Le cri de la feuille. Celui de la pauvre page blanche assenée de coup de stylo sûrs et irréguliers. Il faisait mal à entendre. Je la martyrisais. Comme la plupart, j'aimais ça.

Tout a changé. Des êtres qui se détestaient se sont perdus. Leurs sentiments ont emprunté des chemins opposés. Ils ne sont d'ailleurs jamais vus.

Je pars dans la mélancolie... Pitoyable. Ce que je veux, c'est profiter, de moi. Je ne suis pas encore né pour me lamenter.

Je crois qu'une partie de moi-même attire le genre humain bien plus que je ne le voudrais. Un truc totalement dingue, suicidaire, angoissant. Il y a une chose anormale là-dessous. Quelqu'un quelque part tire des ficelles.En un an je pense avoir parlé avec bien plus de monde qu'en 18 ans d'une vie. Enfin, si on peut appeler ça parler... Rougissements, trépignement de pieds embarrassé, regards équivoques... et j'en passe. Y-a-t'il quelque chose dont je ne soit pas au courant ? Une impression de créer à répétitions des coups de foudres non partagés. On veut me caser. Ou peut-être me voir violé par une foule enragée. Embarrassant. J'aime l'attention mais sans plus, il faut un équilibre à tout. Là je sens la balance pencher sérieusement du côté du coeur. Pas le mien - sauf pour une crise cardiaque - plutôt ceux de mes concitoyens. Un peu comme si chaque personne que je rencontrais voulait coucher avec moi. Insensé non ? Certes, je n'en demeure pas moins doué mais la nouvelle n'a pas pu se répandre aussi vite à travers toute la ville, si ?. Et les vieux s'y mettent aussi. Totalement ridicule, mais vrai ! L'Homme serait-il en train de retourner à sa condition primaire d'animal ? Suis-je un fou ?

Un temps de répit pour elle. Elle reprend son souffle. Moi aussi. J'avais encore marqué n'importe quoi. Je n'avais même pas regardé mon support. J'avais fixé le paysage. Qu'est-ce que ce gris verdâtre pouvait être beau ! La nature urbaine me stupéfiait. Même les oiseaux avaient fui. Et les humains, que faisaient-ils ? Ils se bornaient à camper dans des boites grises, à s'habiller en gris pour voir une vie en gris. Pas étonnant quand on y pensait, que les couleurs incarnent l'humeur. C'est pour ça qu'il y a quelques années j'ai signé un pacte avec moi-même me promettant de toujours porter haut les cœurs de la couleur. Mes yeux gris acier de m'avaient pas aidé de ce côté-là. Le blond et le gris contrastaient. Ils ne me gênaient pas. J'avais juste envie de ressortir autrement qu'au naturel. Et de la coordination bon dieu ! De la co-or-di-na-tion ! Depuis, je m'étais sentis mieux. L'adolescence avait commencé.

Une adolescence peut-être un peu agitée. Je n'étais pas le spectateur de ma vie du coup mes parents me la racontaient. J'étais même incapable d'en parler à un psy. Ou plutôt si... J'ai vu un psychiatre, c'est vrai et c'était moi qui l'avait demandé. Mes parents ne s'en inquiétaient pas plus que ça et me donnaient des excuses. Il n'est pas bien dans sa peau ? De son âge ! Soit, ça passerait. Mon frère n'avait pas eu la même chance, non, tué... Sûr que j'en avais pris un coup. Cet évènement avait dû m'atteindre plus que je ne le pensais. Après tout il de notoriété publique que les drames les plus grands s'apparentaient à la mort et que diffiiiiiiiiiiicile était le deuil quand la cause était surnaturelle (oui pour moi quand on ne meurt pas de mort naturelle c'est forcément surnaturel ça rajoute un peu de fantaisie). Mon inconscient me cachait encore beaucoup de choses. Je leur en voulais, je les détestais, je voulais les tuer. Si je pouvais les étrangler là tout de suite je le ferais. Seulement l'enfant qui était trop sage se réveillait en moi. A quoi bon vouloir les rouvrir maintenant ? Ca viendrait en son temps... Tout vient à point pour qui sait attendre... Je devenais trop soucieux. Un ami m'avait dit que ça me vieillissait. Paniqué j'étais parti en courant m'examiner devant une glace. Horreur ! Une ride ! Une ride !!! A 19 ans ! Qu'allai-je être à 40 ans ? Je le savait - et c'était de notoriété publique - je ne survivrai pas à ma crise de la quarantaine. Grand, pas de graisse, je pouvais dire que j'étais plutôt pas mal. Quand on a certaines dispositions on a envie de les garder n'est-ce pas ? N'empêche que ça faisait toujours flipper ce genre de truc. Merci les amis !

Il faut maintenant que je choisisse. Agir désormais pour devenir soi-même ou rester cette vieille loque qui finira tôt ou tard ridée ? Je vais devoir devenir un homme solide sur lequel on peut se reposer.
"Tu es la main qui essuie les larmes et pas seulement celles des autres, mais les tiennes. Tu te souviens ? Tu me l'as promis."

J'avais développé une faculté extrême : Je dialoguais avec moi-même. Dans les périodes de réflexions - j'étais le calme après la tempête - une porte s'ouvrait sur mon inconscient. Il m'énervait. Paradoxal, mais tellement vrai, se voir sans se connaitre. Nous sommes nos propres critiques après tout. Seulement tout le monde ne s'en rendait pas compte... Allez, plantes-toi encore un peu plus profondément ce clou dans la main... Quel idiot faisais-je.

Je fouillais dans la poche de mon manteau pour en sortir un paquet de cigarettes. Certains évènements avaient changé la face du monde mais certaines choses restaient immuables. J'en portais une à ma bouche et je l'allumais distraitement. C'est fou ce qu'une simple petite chose pouvait vous détendre à ce point.

Je n'avais encore rien fait, rien construit dans ma vie. Tout ce que j'avais cru poser sur des murs solides s'était écroulé. Je n'avais épargné personne, moi y compris Une adolescence à la limite de l'auto-destruction. Histoire un peu dure à croire je dois l'avouer. Moi qui était si gentil, si doux. Et oui, et ils s'étaient trompés tout comme moi. Je n'arrive toujours pas à croire en ce que je faisais ni ce que je fait et encore moins ce que je vais faire. De belles conneries sans doute. J'avais cette horrible impression de tout rater. Tout ce que j'amorçais s'effondrait au moindre coup de vent. Normal à 19 ans, banal même.
Aujourd'hui c'est tout comme, mais beaucoup plus calme. Je ne le dirais jamais assez : la stabilité c'est ce qu'il y a de pire. Je tentais de fuir plus que tout la banalité. Pas vraiment simple, un brin compliqué et tout simplement dangereux. Je ne pouvais pas, un truc plus fort que moi. J'en avais fais des dépressions terribles. J'étais totalement devenu affable quand d'un coup, de nulle part, mon destin tout tracé à voulu se faire la malle. A présent ce que je voyais devant c'était du vide et... quelques corps langoureux ? Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que c'est la réalité ? Et par dessus tout, pourquoi ai-je suis-je effrayé ?
Heureusement que le type associal que je suis a réussi à se lier à d'autres gars associaux durant sa scolarité. Au moins ils étaient et resteront la voie de secours. Je n'en ai pas beaucoup, juste ce qu'il faut. Seul c'est bien, à plusieurs c'est mieux. Je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais pu me fondre dans la masse. Je n'ai jamais pu faire partie de ce grand et merveilleux groupe que j'appelle V.I.P.. Vous savez ceux qui sont amis avec tout le monde, qui aiment tout le monde, habillé à la mode et qui, s'en que vous ne vous en aperceviez, vous démontent en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Ce monde que je désire au fond. Nous cherchons tous notre individualité tout en restant le plus grégaire possible. Ce que l'on ne sait pas ne peut vraiment nous faire de mal hein ? Je sais qu'on ne peut pas dire toute la vérité et rien que la vérité. Mais autant que faire ce peux je vais tenter l'intentable.

Ta vie, tu y as pensé à ta vie ? Je ne parle pas de celle de maintenant, mais celle de plus tard quand tu seras vieux et tout ridé ? Tu seras quoi plus tard ? Un vieux pépé gaga qui fait sur lui et qui fait honte à ses petits enfants ? En parlant d'enfants, tu les auras avec qui ? Je plains la mère. Ou alors est-ce un homme ?

Vrai, je n'avais aucun grand projet pour mon avenir. A vrais dire - pour me répéter encore et encore - je n'avais rien. Encore moins dans ma tête blonde. J'étudiais à la Fac juste pour meubler le temps. Un poisson rouge bien mou. Je "bullais". Pas de désirs ? Un : coincer ces salops qui m'avaient pris mon frère adoré. Je ne pensais qu'à ça. Une obsession comme on les appelles. Pas très réjouissante de surcroit. J'étais totalement obnubilé. Qui plus est - et je l'ai déjà signalé plus haut - tout avait empiré depuis quelques mois. Je ne prenais même plus le temps de vivre correctement. Des filles ? Je les voyais mais comme on voit, je ne sais pas moi, un pot de fleur. Pareil pour la gent masculine, au grand dam d'un de mes plus proches camarades. Je n'étais plus vraiment attiré par quiconque. Plus rien. Je n'étais pas un gars tout à fait normal. Je vous avais prévenu. Il faudra qu'un jour je consulte. Mais il fallait d'abord que je me charge de mes soupirants que j'avais désormais tout autours du ventre - et même plus - l'heure fatidique allait bientôt sonner.

Le stylo se leva, le livre que je martyrisais se ferma. Mon petit bouquin de dialogue interne je l'aimais. Sa belle couverture noire me lança un doux parfums de cuir. Je respirais un grand coup en fermant les yeux. Me sentant bien seul. D'un coup, la panique m'envahis. Alors, je partis en courant vers un ailleurs de chez moi. »

Derrière lui, sur le banc, gisait une feuille. En s'approchant on pouvait y lire ces mots :

« Je n'ai jamais aimé la pluie que me frappe le visage. Je la préfère coulant lentement le long des petits ruisseaux qu'elle à creusé le long de mon corps. Jamais je n'ai voulu qu'on m'aime pour moi. Pourtant, je voudrais tant qu'on me foute la raclée de ma vie.

Un héros ! Ah ! La belle idée ! Un homme qui souffre, qui pleure, tellement beau et noble. Je voudrais que mon sang coule sur ma peau d'albâtre. Si je fais ça, devra-t-il bleu ?

Éternel à jamais. »

Le vent se leva. Le bout de papier s'envola. La pluie tomba.

Métier ou études : Études à la faculté des Sciences.

Quel est votre pouvoir : Phéromones
Quelles sont ses limites : Peu contrôlable.

Points pouvant être développés dans le RPG :

• Son envie de vengeance
  
• La découverte de son pouvoir et les accidents qu'il cause
  
• Son trouble comportemental

{ V O U S
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Prénom ou pseudo : Vous saurez pas X)
Age : 18 ans
Disponibilités : Tous les soirs et tous les week-end.
Comment avez vous connu le forum ? : Par hasard.
Autres : Ne désespérez pas. Ce ne sera pas long.

Bienvenue ! =)