After the apocalypse
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 Une aura brumeuse. | [Silaas]

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MessageSujet: Une aura brumeuse. | [Silaas]   Une aura brumeuse. | [Silaas] Icon_minitimeSam 7 Fév - 0:23

    Nul ne pouvait me considérer comme étant complètement et littéralement givrée. Je refuse catégoriquement ce genre de chose, purement et simplement. Je ne suis pas que givrée, d'abord. D'ailleurs, que ne suis-je pas dans ce domaine-là ? Sérieusement, vous en connaissez beaucoup vous, des filles qui s'assoient à l'ombre d'un arbre dans le campus de la fac pour lire et feuilleter avec passion des livres anciens traitant de mythologies et légendes oubliées par l'humanité ? C'est bien ce que je pensais...

    J'étais effectivement assise sous un arbre alors que tous les élèves se pressaient d'aller à leurs cours, futiles heures perdues à écouter, et je me plongeai sans vergogne dans les plus belles histoires que le monde n'eût jamais connu. Des légendes arthuriennes, aux mythes nordiques, en passant par la force de conquête d'Attila, je ne pouvais m'empêcher de laisser mon esprit divaguer, au gré du vent et de ses échos. J'entendais même des chants celtes me parvenir. Oui, je divaguais un peu beaucoup. Non, non je ne prends pas de substances illicites au petit déjeuner, c'est gentil de demander. Mais pourtant, le fait était là : soit j'étais une descendante de la lignée de Jeanne d'Arc, ce qui n'était pas très bon pour moi et ma pitoyable réputation de bizarrerie sur pattes ; soit j'étais bel et bien tombée dans le rêve celte que me décrivait ce magnifique manuscrit.

    Avec peine, je le refermai afin d'en conserver la majeure partie à lire pour quand je serai dans mon lit, pour rêver à une vie que jamais je n'ai mené et que jamais je ne mènerai. J'aimais cela cependant, cela me permettait de m'évader. M'auraient-ils considéré comme sorcière pour ma chevelure si indomptable, ou pour mon don si spécial, ou aurais-je été une esclave ? Non, j'étais bien trop mesquine pour cela. Et finir dans le lit de n'importe qui, faut pas pousser non plus. Mon regard revint sur terre, au sens propre également puisque je fixais le sol et l'herbe verdoyante alors que mes pensées s'étaient égarées ; et je me décidai à ranger dans mon sac ce livre parmi tant d'autres que j'avais emprunté à la bibliothèque de la fac.

    Oui, j'avais fait une razzia de tout le rayon « Mythologies Anciennes - Esotérisme » mais c'était parce que Kate m'avait dit qu'ils avaient de super bouquins. Elle n'avait pas tort, loin de là, enfin, comme d'habitude. Sauf quand elle me dit que je suis gonflante, là je ne la crois jamais. Que voulez-vous, c'est mon côté Attila.

    « Oh, c'est magnifique... »

    Mon murmure s'était échappé de mes lèvres, s'échouant sur des vagues portées par le vent. Mes doigts avaient fureté jusqu'à un livre comportant diverses photographies de ruines se trouvant vers l'Ancien Monde, je me demandais si ces monuments y demeuraient toujours. et si les hommes se rappelaient de leurs racines, même si la fin avait été proche pour nous tous. Mais après tout, nous vivons, encore et toujours, village d'irréductibles humains. Oh, ça c'était dans un bouquin que j'avais pris aussi...

    Des pas derrière moi me firent sursauter, mais ce n'était qu'un couple de tourtereaux qui cherchait un refuge pour se bécoter. Non, du vent les parasites, je rêve à bien plus important. Seulement mon regard trahissait mon attitude plus que réservée. Je les remerciai du regard lorsqu'ils partirent en direction des toilettes. Le romantisme d'aujourd'hui m'étonnera toujours autant. Je haussai les épaules nonchalamment, me fichant complètement de ce qui venait d'arriver et je mis un peu d'ordre dans le bazar qui tapissait le sol, ayant emprunté quelques partitions et albums afin de me plonger encore plus dans cette culture qui m'intriguait, et dont la mémoire avait été oubliée de tous.
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Silaas Bones

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MessageSujet: Re: Une aura brumeuse. | [Silaas]   Une aura brumeuse. | [Silaas] Icon_minitimeSam 7 Fév - 2:03

    Une fois de plus je trainais dans les parages des histoires. Ma faculté personnelle se trouvant qu'à quelques mètres de là je n'avais aucun mal à y déplacer ma sainte personne, sauf dans le cas où mon charme fantasmagorique se décidait à opérer en douce. Dans ces situations extrêmes je n'avais plus qu'a compter sur ma chance et mes muscles. Aimant écrire à mes heures souvent perdues je ne pouvais qu'aimer lire. J'aimais, cela allait de soi, les ouvrages scientifiques, j'adorais lire les cheminement de leur découvertes, je respirais au même rythme que ces chercheurs passionnés. Des jours il m'arrivait de changer de registre. Nous étions dans un jour comme celui-ci. Il fallait un lieu calme, tranquille, où personne de givré ne fréquentait les lieux, proches des livres et de leur histoire. J'avais commencé ma quête dès mon entrée à l'Université tant chérie pour trouver l'objet de mon bonheur seulement deux semaines après le commencement de ma nouvelle vie. Il faut bien tous se l'avouer, les jardins de notre faculté étaient plus qu'attirant. Tous les gars de ma section n'étaient que des espèces d'étrange créatures qui ne pensaient qu'à leur études. Leur philosophie : tous les lieux sont bons pour nos expériences. Aussi l'endroit avait explosé pas moins des trois fois cette année, il y avait eu des blessés, cela avaient donnée lieu à d'étranges spectacles, très appréciables pour ceux en extérieur.

    Mes pas me menèrent, vous l'aurez deviné, à l'étrange lieu qu'est la faculté des Lettres. C'était bon d'y aller cas c'était calme. A croire que le commun des étudiants fuyaient les mots et leurs ardeurs. Moi, cela ne me dérangeait pas, au contraire, puisque la place était déserte. Je pouvais toujours y aller sans la grande crainte qui pouvait m'envahir lorsque je passait dans les grandes fréquentations. Les attouchement étaient inévitables. Personne ne voulait me croire que je me faisais violer par l'âge décadent.
    J'étais allé faire un tour pas la bibliothèque. Ils avaient accumulé au fil des ans tous les classiques inimaginables, et stocker tout un recueil d'ouvrages inédits, essais parfois admirables des élèves qui avaient défilé dans les locaux. J'étais partis dans cette optique, l'envie de partir à l'aventure, les inédits étaient parfois mieux que les vieux ou les médiatisés. Mes mains avaient effleuré un ouvrage sur les temps anciens. Une histoire de légendes celtiques. Le nom me parut familier pour l'avoir déjà aperçu dans ces couloirs et lu à maintes reprises. Je pensais qu'il avait connu un certain gain de postérité, vite démenti par mes amis. Mes mains s'étaient posées pour ne plus se rouvrir avant de l'avoir finis. Je descendais tranquillement les étages, croisant un tout jeune couple furetant les lieux pour se plonger dans l'obscurité de leur amour ou du moins de leurs désirs. Je repensais à la réflexion de James. Je ne voyais plus les filles, encore plus depuis qu'elles se mettaient à m'attaquer, j'étais triste comme un pinson sachant au fond de moi-même qu'elles ne me voulaient pas vraiment pour moi. Je ne savais pas pourquoi cette certitude là. Elle me fréquentait depuis un bon moment maintenant.

      « Je ne veux pas finir comme un vieux seul croulant et agaçant. Infréquentable. »


    Ces mots me posèrent sur un banc. Ma bandoulière trouva sa place habituelle à ma droite. Mon livre, toujours dans mes mains s'ouvrit comme dans un enchantement. Les mots défilèrent sous mes yeux. Je connaissais cet écrivain injustement inconnu, j'étais maintenant son fan le plus fidèle. Une légère brise se leva venant jouer avec mes cheveux, les ébouriffant avec tendresse. Cela suffit à faire disparaitre les rares nuages qui parcouraient encore le ciel. Je levais la tête pour fermer les yeux. Les rayons me réchauffèrent. Je me pinçais les lèvres et un sourire s'esquissa sur mon visage. J'adorais profiter de ces instants. Un bruit me fit revenir vers la terre. Je fis le point pour m'apercevoir que j'avais en fait rejoins quelqu'un dans la contemplation des pages. En face de moi exactement se trouvait un personne de la gent féminine. Pour une fois je me mis à en détailler une de cette espèce étrange et mystérieuse que sont les femmes. C'était une jolie fille qui avait l'air plutôt embrouillée dans ces livres. Je penchais la tête pour y voir des titres annonçant de l'histoire et de l'ancienneté. Je reportais mon attention sur son visage. Elle me regardait bizarrement. Je souriais pour tenter de défiger cette statue. Continuant à me fixer je descider de prendre la parole.

      « Bonjour, le lieu nous donne des points en commun à ce que je vois. »


    Une, deux, trois secondes. J'entendis une réponse venir au loin. Elle me semblait venir de ces temps anciens que se trouvaient sous ses yeux bruns.
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MessageSujet: Re: Une aura brumeuse. | [Silaas]   Une aura brumeuse. | [Silaas] Icon_minitimeSam 7 Fév - 16:46

    Je me surpris à froncer les sourcils, était-ce le fait que je lisais la tragique histoire de ce cher Arthur, et de la traîtrise sous-jacente de son loyal Lancelot et de sa femme Guenièvre ; ou bien était-ce parce que j'avais perçu autre chose ? Ah oui, en effet, j'avais bel et bien perçu autre chose, une senteur particulière, bien plus qu'une odeur commune et banale. Soit j'avais un peu trop forcé sur la mythologie celte et ses légendes, soit j'avais vraiment besoin d'une consultation psychologique. Kate allait se régaler si je lui disais ça, elle serait du genre à me prendre une heure à part pour me faire dire quelles étaient mes émotions sur l'instant, et j'aurais sûrement très envie de lui dire que je me demandais pourquoi le ciel bleu dansait avec des nuages blancs, face à une terre verte. D'ailleurs, pourquoi appeler notre planète la Terre quand 80% de celle-ci est constituée d'océans et de mers ? Là, j'aurais gagné le jackpot, et elle se serait mise à grogner, me traitant de noms divers, sans réussir à obscurcir ma bonne humeur. Mon côté Attila. Enfin non pas vraiment...

    Trop de pensées tuent les neurones, et moi j'étais déjà à un stade critique. Létal, irrémédiable. D'ailleurs, je me rendis compte qu'encore une fois je n'observais plus les pages du recueil de photographies, et que j'avais reporté mon attention sur une petite feuille que le vent avait chassé. C'était mon marque page, en forme de feuille d'érable, format miniature. L'esprit de Bella se réveilla, c'est-à-dire que je pris conscience de ce que je voyais et me décidai à la remettre dans le livre, avant que la pile que j'avais placée près de moi de s'effondre dans un bruit sourd. Bravo, bien joué petite cruchette.

    C'est en soupirant que je pris chacun des ouvrages dans mes mains fraîches, le temps étant généreux, mais la température oscillant entre fraîcheur et douceur. Mes cheveux vinrent jouer avec mon visage, ce qui m'empêcha de voir ce que je faisais, et d'un élan venteux, je soufflai sur eux pour les faire dégager. En relevant ma petite tête de linotte, je fus surprise de voir que quelqu'un s'était installé sur le banc d'en face. Ô miséricorde. Non, ça fait bien trop catholique. Enfer et damnation ? Oui. Beaucoup plus ma tasse de thé. Quoiqu'en soit ma réaction plus ou moins illustrée, j'étais gênée de voir que mes livres étaient éparpillés au sol, reflètant ma confusion mentale à ce moment là. Oh non, et si jamais il était du genre à se moquer de mes lectures ?

    Je paniquais souvent pour rien, mais c'était toujours à moitié justifié. Une autre brise vint nous envelopper de son étreinte venteuse, et cette senteur que j'avais perçu un peu plus tôt revint au triple galop. Mais qu'était-ce donc ? J'avais l'impression d'être un petit chat, à chercher d'où venait cette odeur, agréable certes, mais intrigante. Et apparemment, à en croire mes sens de cruchette, elle émanait de lui. Mon regard gêné se changea en un regard étrange, mêlé de suspicion. Sacré parfum.

    « Bonjour, le lieu nous donne des points en commun à ce que je vois. »

    Il me souriait, et moi je me rendis compte que ce regard étrange que je lui lançais avait peut-être l'air déplacé. Je me mis alors à le regarder un peu plus normalement, ce qui est assez relatif chez moi, dirons-nous. Je vis dans ses mains un des livres que j'avais croisé auparavant. C'était un de ces livres que je n'avais pu emporter parce que le poids que j'aurais accumulé avec tous mes bouquins aurait fait céder mon sac en bandoulière. Et il avait vu juste. La commodité d'une discussion veut que lorsque quelqu'un prend la parole envers un autre, cet autre doit lui répondre. J'ai toujours du mal avec cette partie là. Que pouvais-je bien répondre à cet être à la chevelure doré et au sourire chaleureux ?

    « Oui, je n'aurais pas cru que quelqu'un puisse autant apprécier l'attrait de ce lieu. »

    Qu'est-ce que je pouvais être nulle quand je le voulais. Et même quand je ne le voulais pas, pour être honnête. Je n'avais pas parlé bien fort, et me rendis compte qu'il n'avait peut-être pas entendu, ou bien qu'il s'en fichait ; ça ne m'étonnerait pas vraiment. Lorsque j'avais répondu, j'avais voulu ajouter : « Et que quelqu'un puisse également apprécier la beauté des temps ancien. » ; mais je n'avais pas particulièrement envie de le faire fuir, l'air apeuré. Et pourtant, je l'avais prononcé, doucement, à mon ami le vent. En baissant la tête, pour quitter son regard captivant, je souris légèrement avant de chasser d'une main timide la tignasse ébouriffée qui me servait de chevelure.
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