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| | | Ma déesse, ma muse, mon inspiration. | [Kate] |  |
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Isa Empty
Feel the Shadow of my Oblivion .
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![Ma déesse, ma muse, mon inspiration. | [Kate] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Ma déesse, ma muse, mon inspiration. | [Kate] ![Ma déesse, ma muse, mon inspiration. | [Kate] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/onyx/icon_minitime.gif) Sam 7 Fév - 19:02 | |
| Mais quel abruti celui-là ! Pas possible d'être aussi débile ! Je n'en pouvais plus, marre que ces gens qui vous font signe de traverser ne freinent pas et soient à la limite de vous écraser. Ils vous font un signe, alors qu'ils sont à deux-cent mètres, vous faites attention aux voitures qui arrivent de l'autre côté de la route, et au moment où vous voulez traverser : ils foncent ! Non mais zut de flûte ! C'était telle une furie que je m'étais rendue au Starbuck's qui était près de chez, lequel était également le lieu de travail de ma meilleure amie. Si j'étais rentrée à la maison, mon frère aurait sûrement pris une volée d'insultes et de gueulante, tout ça parce que je n'étais pas contente, ou bien je me serais vengée sur la crème glacée qui dormait au frigo. Il valait mieux que j'en parle à Kate, elle savait me réconforter, et connaissait une ribambelle d'insultes.
Je poussai la porte en trébuchant sur le tapis de l'entrée, ce n'était que la quatorzième fois cette semaine, et relevait ma tête de zombie en direction des comptoirs boisés qui ornaient la pièce. Heureusement, ce jour-ci n'était pas un jour à mille clients, comme on aimait à le dire. Il y'avait peu de monde, et Kate nettoyait les machines à café avec un petit sourire rêveur sur les lèvres que je lui connaissais bien. Ce Don Juan de prof de parapsychologie faisait encore des siennes. Fallait que j'aille le voir un jour, histoire que je tombe aussi sous son charme et que je prenne une carte du fan club.
Mon sac en bandoulière glissa de mon épaule et je le rattrapai de justesse, soupirant désespérément sous mes mèches de cheveux qui étaient dans le même état que moi : dans une folie furieuse. Non mais sincèrement, si je revoyais ce gars-là, je lui exploserai ses pneus, et mettrai de l'huile de tournesol dans le moteur. Owi, ça faisait du bien de dire des méchancetés. Un furtif sourire secoua mes lèvres avant de venir m'asseoir au comptoir habituel où j'aimais bavasser avec ma chère Kate. Celle-ci me remarqua à peine, encore perdue dans le regard azur de son Roméo, et je sifflai doucement, pour l'appeler à moi, tel un oisillon vers sa proie. Non on ne se moque pas, s'il vous plaît. Elle vint vers moi et je me penchai au dessus du comptoir pour aller l'embrasser sur la joue avant de soupirer encore une fois, reprenant mon air grognon de tout à l'heure.
« Je n'en peux plus, j'en ai marre qu'il n'y ait que des abrutis au volant dans cette maudite ville ! La prochaine fois, je m'envolerai pour de bon ! »
Oooooups. Ca c'était très maladroit. En effet, c'était à la fois vrai, et à la fois très révélateur de ma nature spéciale. Quand la voiture passa tout près de moi, je fis un bond en arrière, mais j'avais senti que mes pieds ne touchaient plus le sol depuis de nombreuses secondes. J'avais été sur le point de m'envoler, et ça n'aurait pas été du meilleur effet. Sûrement pas. Et puis Kate n'allait pas comprendre le sous-entendu encore plus sous-entendu de mon sous-entendu. Je pincai mes lèvres en fixant le bois sous mes doigts, puis je me repris et relevai mon regard vers elle, un peu plus chaleureux cette fois.
« J'ai besoin d'une triple dose de caramel je crois. »
Un sourire barra mon visage, l'air pitoyable j'avais vraiment besoin de ma drogue sucrée. Enfin ce n'était pas une drogue puisque je n'en était pas dépendante, mais dés que je le pouvais, je prenais un bonbon, un chocolat, de la glace, ou bien mon gobelet maxi-format plein de caramel fondant. Ouh là, j'avais vraiment besoin de ça.
Avec un effort surhumain pour éviter de renverser les autres hauts tabourets qui jonchaient le sol près de moi, je pris mon sac et le posai au bout du comptoir, ayant pris soin au préalable de le fermer, manquerait plus que mes dessins et autres débilités ne se fasset la malle sous mes yeux. | |
|  | | Kate Light
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| | Sujet: Re: Ma déesse, ma muse, mon inspiration. | [Kate] Dim 8 Fév - 15:48 | |
| Incroyable comme un simple petit détail peu vous distraire. Si quelqu’un m’avait demandé quel était le sujet du cours de Parapsychologie aujourd’hui… Heu : la réponse ! Sans blague, comment se concentrer quand un mâle pareil vous observe de son regard lumineux. Je reposais la tasse que j’avais déjà essuyé cinq fois et m’attelais au comptoir (que je n’avais essuyé que deux fois, lui), en repassant encore et encore le cours d’aujourd’hui. Je remarquais à peine la clochette signifiant l’arrivée d’un client, mais devinais tout de suite l’identité de la nouvelle venue lorsqu’elle se prit les pieds dans le tapis de l’entrée. Encore. Mon sourire s’agrandit…
Il a vraiment un sourire de dingue ce type.
Un sifflement me ramena à la réalité. Légèrement ébouriffée, Isa m’observait avec un regard moqueur. Sous entendu : elle savait exactement ce qui me travaillait. Elle s’assit à notre comptoir attitré et m’embrassa sur la joue, après quoi elle prit un air typiquement Isa que j’avais qualifié de : « Y-a-un-truc-qui-m’énerve-mais-sans-être-tragique ». Rassérénée sur le fait que j’avais bien ma meilleure amie en face de moi et pas une copie clonée crée exclusivement pour me capturer, (Le premier qui dit que je suis cinglée je le noie dans les grains de cafés stockés à la réserve), je me retournais pour lui faire un double caramel. Généralement, après ça, son air grognon disparaissait.« Je n'en peux plus, j'en ai marre qu'il n'y ait que des abrutis au volant dans cette maudite ville ! La prochaine fois, je m'envolerai pour de bon ! » Mon cœur manqua un battement. Je me suis retournée et l’ai vue là, fixant le comptoir, comme si elle avait trop parlée. Puis elle se reprit et me fit un sourire chaleureux, le genre de ceux qui vous font oublier tout le reste. J’y répondis en dissimulant mon trouble, tout en cherchant à comprendre. Parce que là, c’était grave.
Jamais je ne lui avais vu ces yeux là. Mais je la connaissais suffisamment pour savoir quoi faire, la laisser prendre son temps était la meilleure solution. Elle savait que de toute manière je serais de son coté, quoi qu’elle dissimule.
* Ma chérie, qu’est ce que tu me cache. *« J'ai besoin d'une triple dose de caramel je crois. » Je n’ai pas pu m’en empêcher, j’ai éclatée de rire.« Triple dose ! Et bien, c’est vraiment une mauvaise journée. »Je suis donc retournée à ma machine à café, tout en continuant à rire, pendant qu’Isa arrangeait ses affaires. Avec sa triple dose de caramel donc, j’ajoutais une pointe de cannelle et saupoudrais le tout d’un soupçon de chocolat. A se trouver du réconfort, autant le faire bien ! Je me suis penchée sous le comptoir et me mis à chercher… Ah ! Voilà mon bonheur. Heu, deux finalement, elle me donne faim la diablesse. Tendant son Caramel à Isa, j’en profitais pour attraper deux Muffins aux myrtilles que je disposais sur deux assiettes avec une noisette de crème fouettée. Très mauvais pour la ligne, mais excellent pour le moral. « Alors, d’abord tu déguste, et après tu me raconte tes ennuis. »[Je tiens à signaler que ceci n’est qu’un RP, et pourtant à l’instant où j’écris ces lignes, je suis en train de me demander si je n’ai pas une bombonne de crème chantilly qui traîne quelque part… ![Ma déesse, ma muse, mon inspiration. | [Kate] 749603](/users/1214/34/20/77/smiles/749603.gif) ] | |
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| | Sujet: Re: Ma déesse, ma muse, mon inspiration. | [Kate] Mer 11 Fév - 23:49 | |
| Elle avait bien raison, ma Kate, c'était une véritable mauvaise journée comme on les déteste. Je n'avais pas pu rentrer dans l'une des universités qu'il me plaisait explorer, et ce chauffard de seconde classe avait eu l'envie saugrenue de faire de la bouillie d'Isa. Non mais ça va bien ? C'est déjà assez dur d'être moi-même sans qu'on doive passer le restant de mes jour à me ramasser à la petite cuillère. Je vis mon amie se mettre à son travail, non sans une pointe de mélancolie. Elle avait trouvé un super job dans ce Starbuck's. Ca devait être agréable, sans mentionner le nombres d'abrutis qui pouvaient également atterrir ici, mais c'était une ambiance qui devait être plus que supportable. Moi, j'errais encore, ne serait-ce que pour trouver des études qui mériteraient que je prenne un boulot à mi-temps. Je fis fuir ces idées noires et récurrentes de mon esprit pour voir ma triple dose de bonheur en boîte de polystyrène arriver sous mon nez, avide de cette douce et voluptueuse odeur, senteur parfumée et délicieuse.
Quelle ne fut pas la hausse de mon moral quand je vis arriver par la suite une adorable assiette composée de muffins aux myrtilles - mes préférés - et autres sucreries créées pour adoucir nos moeurs. Excellent pour le moral. Voilà ce que devait se dire Kate en me tendant ce concentré de pur bonheur, rien que pour moi, chanceuse que je suis d'être sa meilleure amie.
« Alors, d’abord tu déguste, et après tu me raconte tes ennuis. »
Euh, par ennuis, est-ce qu'elle voulait aussi dire que je devais lui avouer être la fille cachée de Superman et probablement de Wonder-Woman ? Non en fait, ce ne devait être que Superman, je n'avais ni la force, ni le charisme, ni le bikini sexy de Wonder-Woman. Et Catwoman ? Moi je voulais être Catwoman... Mais c'était encore un rêve de gamine, celui pour lequel j'avais décidé de prendre des cours de gym, certaine qu'en gagnant en souplesse, je gagnerais aussi en adresse et en charme. Que de belles illusions. Faudrait peut-être que je me trouve une combinaison en latex ? Owi, ça me plairait bien. Mais Liorth risquerait de tomber dessus et croirait que j'ai des tendances sado-masochistes, sans oublier que la belle femme féline a aussi un fouet. J'attendrai d'avoir mon propre appartement, c'est moins risqué. Et puis si j'allais en coloc' avec Kate, elle serait compréhensive. Ou bien elle me piquerait la-dite combinaison pour aller jouer avec le beau professeurs qui hante ses nuits et ses moindres pensées.
Lance toi, Isabella. Hop, on lève le coude, on lève le verre, on l'approche des lèvres. Oh oui, c'était bien ça. L'extase. À un niveau très bas, je vous rassure. Mais c'était excellent, divin, succulent, absolument parfait. Je bénis celui qui a inventé cette boisson des Dieux. Avec une légère mousse qui couvrait le bout de mes lèvres, je relevais un regard plus détendu et content vers ma chère et tendre amie, et essuyai du bout de la langue cette mousse qui devait me rendre adorable pour certains, ridicule pour moi-même.
« Pour commencer, un idiot de professeur m'a jetée hors de l'Université de Lettres et Langues, sous prétexte qu'une jeune fille perdue n'avait pas à vagabonder dans son cours d'Ethnologie. »
J'avais secoué la tête avec un air sénile que le vieil homme avait abordé en me montrant la sortie. J'avais été vexée de n'avoir pas protesté plus que ça, et d'avoir pris mes affaires sans broncher. J'aurais dû hurler, il aurait sûrement trouvé à me comparer avec ces amazones qui peuplaient le sud de la Grèce durant l'apogée de Sparte. J'aurais aimé ça, n'empêche. Puis, triturant du bout de mes doigts le gobelet béni des Dieux, je continuai mon récit.
« Puis en sortant, j'ai vu une voiture arriver, et le conducteur m'a fait signe pour que je puisse passer. Seulement, d'autres voitures arrivaient de l'autre côté de la route. J'ai attendu, puis j'ai voulu me lancer, et cet imbécile de chauffeur a fait comme si je n'existait pas et a appuyé sur le champignon ! »
Je levai les mains au dessus de ma tête, en guise de protestation, avec les yeux écarquillés comme si ce genre de chose ne devait pas exister. Sincèrement, ce genre de choses devraient être punies. Catwoman, si tu m'entends, sache que j'ai de nombreux contrats, et tu seras récompensées en câlins, bijoux et bouteilles de lait avec consommation gratuite de boîtes de thon. À bon entendeur, belle féline.
J'hésitai à ajouter à la fin de mon récit que mon bond en arrière pour éviter le chauffard avait failli me propulser sur la façade de l'Université et que l'arbre m'aurait accueilli, branches tendues, et peu avenantes à la vitesse à laquelle j'aurais sûrement atterri. Je me gardai bien de l'ajouter, décidant de prendre une nouvelle gorgée de mon délicieux caramel, avant de me souvenir de la présence des muffins. Ma main, gourmande et sans vergogne, se dirigea vers l'un d'entre eux, le kidnappa sans attendre et l'envoya à sa mort, dans ma bouche. Mmmmmh. J'aime. | |
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