Kate Light
Nombre de messages : 43 Age : 33 Surnom du joueur : Sorwen Etat d'esprit du perso : Varié... Date d'inscription : 31/10/2008
Passeport Métier/Etudes: Etudiante en Psychologie Camp: Neutral Relations:
| Sujet: Bonjour, Vous désirez ? - [Silaas] Lun 9 Fév - 21:59 | |
| [Un peu tard et un peu court, désolée ] Comme toute grande infrastructure, le Starbucks a ses heures d’affluences. Et en l’occurrence, elles étaient plutôt intenses pour qui n’avait pas le sens des priorités. Mes premiers jours de travail avaient donc étaient très mouvementés. Mais j’avais fini par m’y faire, et même par apprécier cette ambiance : Macciatto, Latte, double Caramel, sans Sucre, avec Crème, Grand, Petit format, etcetera et etcetera.
Oui, je m’y plaisais bien, c’était mon monde pour le temps de mon service. Reine des Cafés et Déesse aux sucreries. Approprié je trouve. Je ne vous l’ai pas dit, je suis une gourmande invétérée. Finalement j’ai réussie à garder la ligne : Ma vie est un long chemin de pâtisseries auquel je m’efforce de ne pas succomber. Enfin, sauf les exceptions bien sûr ! Après tout si on ne se fait pas plaisir dans la vie, quel est l’intérêt ?
Mais même pour moi, cette journée était plutôt éreintante. Des clients dès six heures du matin, et seulement trois serveurs, sur cinq à l’origine. Ils avaient appelés un peu plus tôt, prétextant un virus. Il faudra vraiment que je pense à me faire vacciner moi, on ne sait jamais ce qui traîne. Je continuais donc à servir mes clients, avec mon plus beau sourire figé de circonstance.
Lorsqu’il entra : Silaas Bones. Jetant un coup d’œil à gauche, à droite, comme s’il repérait les lieux. Une bouffée de rage me submergea. Le client que j’était en train de servir commença à s’agiter pour attirer mon attention, un avocat, qui avait vraiment beaucoup de travail donc si je voulais bien me presser, et bla et bla. Je lui refilais sa commande en quatrième vitesse et chercha le blondinet que j’avais perdu des yeux à peine quelques secondes.* S’il s’avise de venir à mon comptoir… S’il ose seulement… * | |
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Silaas Bones
Nombre de messages : 50 Surnom du joueur : **** Etat d'esprit du perso : Joueur Date d'inscription : 10/12/2008
Passeport Métier/Etudes: Etudiant à la fac de Sciences Camp: Nice Relations:
| Sujet: Re: Bonjour, Vous désirez ? - [Silaas] Sam 21 Fév - 18:03 | |
| Je venais de passer une semaine horrible. L'étrange fascination que j'exerçais sur les femmes s'étendait à présent sur mes camarades hommes. Le groupe avec qui je déambulais dans la faculté était essentiellement composé de gars pour éviter les ennuis... jusqu'à cette semaine. Je me promenais tranquillement avec un compatriote d'infortune dans les couloir quand celui, le regard vide, tenta de ma plaquer contre le mur. Heureusement pour moi j'avais plus de force que lui, mais cet évènement avait marqué le début des hostilités, entre mes prétendant(e)s. D'autres avaient tenté leur chance pour au final se récolter un énorme œil au beurre extra-noir signé James. Dieu merci, lui ne faisait pas partis de ces malades. Quand ça m'étais arrivé avec les femmes j'avais paniqué mais j'avais su maitriser très vite. Avec des hommes, qui parfois faisaient le double de moi, je ne voyais pas vraiment comment tourner la situation à mon relatif avantage. J'avais dépassé depuis longtemps la dépression, j'avais sauté à pieds joint la crise de nef, à présent j'errais dans un délire tranquille.
Cette fin de semaine fit de moi un aventurier de l'extrême. Je m'étais dis qu'il fallait que j'aille tout seul là où je voulais sans l'aide de mon "papa". J'avais choisis un endroit qui savait être bien occupé durant les périodes de passages mais aujourd'hui il n'y avait plus grand monde, tout le monde (à part moi) avait eu envie de travailler. Ce n'étais pas loin de chez moi et je n'aurais jamais pensé que traverser un passage piétons soit aussi difficile avec toutes les voitures arrêtées. J'avais sentis leur regards intenses à travers leurs vitres fumées. J'ai cru un instant qu'ils allaient tous sortir de leur auto pour me sauter dessus et je me suis mis à courir comme un dératé jusqu'à ma destination.
Le souffle court, j'arrivais au starbuck. Je me ressaisis un instant avant de franchir la porte de peur qu'on me prenne pour un fou et qu'on me vire à coup de pieds du lieu. je me détendis, un peu, quand je vos le peu de monde qu'il y avait. Il n'y avait pas beaucoup de serveur, ce devait être une journée creuse. Je restais un instant sur le pas de la porte, craignant qu'un des clients ne veuille me tenir compagnie. J'attendis qu'une caisse se libère pour y aller en quatrième vitesse et ne laisser à personne le temps de me remarquer. Se fut vers une jeune femme vers qui mon choix se porta. J'avais la vague impression de l'avais déjà vue, sans doute l'avais-je croisée à la fac, beaucoup d'étudiants étaient serveurs pendant leur temps libre pour se payer leurs études. Je me dirigeais vers elle d'un pas rapide. J'ouvris la bouche pour lui demander de me servir un grand café quand je croisa son regard qui me la fit refermer de suite. Je lisais dans es yeux une haine effroyable. Se regard m'était-il destiné ? Je me retournais pour voir si ce n'étais pas une personne qui s'était glissée derrière moi qui était l'objet de cette haine. Il n'y avait personne. Je me retournais blanc comme un linge. Comme si mes récents problèmes de sauvageries féminines, et désormais masculines, n'étaient pas assez. Avait-elle quelque chose contre les blonds ? En tout cas, rien dans son regard ne me disait qu'elle allait prendre ma commande. Je choisis de la laisser tranquille.
« Heu... Oh ! Une autre caisse s'est libérée ! Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Au revoir. » Je lui fis un sourire terrifié tout allant me réfugier auprès d'un autre serveur beaucoup plus sympathique. Il pris vite ma commande et mon café se retrouva vite dans mes mains puis sur ma table. Je n'avais pas l'intention de me geler dehors regardant partout si personne ne me suivait. Mais j'hésitais maintenant, sentant le regard de cette demoiselle qui me grillait sur place. Pendant un moment je le sentis se détacher ce qui me permis de respirer normalement. Je me mis à contempler la rue à travers la fenêtre pendant un moment. Quand je revint vers l'intérieur c'était pour trouver en face de moi la personne qui me détestait sans doute le plus au monde. Je n'avais rien entendu, quel idiot ! J'allais me faire noyer dans mon café.
« ... Salut ? Vous... désirez ?... » | |
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